Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et nous sommes avec un lève très très très tôt, Louis Texera fromagé, bonjour ! Bonjour ! Merci d'être avec nous, je sens que vous avez un petit chat dans la gorge.
- C'est la fin de semaine.
- La fin de semaine, forcément, levé tout. En plus, là vous êtes sur un marché déjà ou pas encore ? Ça y est, on est en train de s'installer. C'est un marché du dimanche, on peut prendre un peu plus de temps, les gens se verront un peu plus tard, c'est au milieu des vacances.
- Vous êtes où là ? On est dans la ville de Brou, en Eure-et-Loire.
- En Eure-et-Loire, voilà. Donc forcément, les étals, ça prend combien de temps en ce qui vous concerne pour tout installer ? Il y a à peu près une heure d'installation. On vide la remorque tous les jours, on l'installe, on lave, c'est logique, on est dans l'alimentaire, il faut que tout soit nickel.
- Quel courage quand on vous voit vous installer avec toujours, j'imagine, un oeil sur la météo, là il fait froid.
- Là il fait froid, mais c'est vrai qu'il n'y a pas de vent, on risque rien, c'est bon, ça va être une bonne journée.
- C'est bien, on sent qu'il n'y a pas de...
- Toujours...
- Toujours l'énergie positive, en ce qui vous concerne, c'est ça.
- Cinquième génération de fromager, j'ai vu.
- Absolument, tout à fait, ouais.
- Tout à fait, cinquième génération, c'était la grand-mère de ma grand-mère qui a commencé au L de Paris, elle était goûteuse de beurre.
- Goûteuse de beurre ? Ouais, un métier qui ne se fait plus aujourd'hui, mais pourtant c'est super, c'est incroyable. Goûteuse de beurre, ouais, tout à fait.
- Et vous, il parait que tout jeune, tout gamin, vos premiers marchés, c'était à quel âge avec vos parents ? Je crois que j'avais sept ans, mes premiers marchés.
- J'avais sept ans, mais c'était le dimanche matin aussi.
- J'avais le droit à mon petit crottin de chaleur vignole quand j'avais aidé mes parents, ou ce genre de choses, c'est bien, ça fait des souvenirs.
- J'imagine aussi qu'en cinq générations, forcément le métier de fromager a évolué.
- Ouais, absolument, vraiment, il y a eu une grosse évolution.
- Mes parents, par exemple, ont commencé à arrêter la volaille, ils faisaient du gibier de la volaille.
- Mes grands-parents faisaient plus de gibier de volaille que de produits laitiers.
- Et puis nous, on ne fait maintenant que des produits laitiers.
- On tend vraiment à monter en gamme et à monter en qualité.
- Alors, vos produits laitiers et vos fromages, c'est quoi vos spécialités, Louis Texera ? Évidemment, on a tous les produits réguliers.
- On a quand même cinq AOP en centre Val-de-Loire, qui sont Pouligny-Saint-Pierre, Celle-sur-Cher, Sainte-Morte-de-Torraine, Valencé et Crotin-de-Chavignol.
- Donc évidemment, c'est quand même des stars.
- Après, on a plein de petits producteurs locaux qui sont notamment des Caprins, qui sont installés et avec qui on travaille, puisque les gens sont quand même...
- à l'écoute et recherchent les...
Transcription générée par IA