Retranscription des premières minutes du podcast :
- Générique Avec notre première invitée de la matinée, c'est Caroline Millon-Ménard, bonjour ! Bonjour ! Bienvenue sur Sud Radio ! Merci ! Vous êtes la gérante du domaine de Topinambour, on est à Minx-Gondeville.
- Le domaine du tambourinour ! Bah oui, pourquoi j'ai dit Topinambour ? On produit des topinambours effectivement, mais c'est le domaine du tambourinour ! Bah excusez-moi, voilà, écoutez, c'est quand même bizarre, faut croire que j'ai déjà faim, quelle idée ! En tout cas, gérante du domaine du tambourinour à Minx-Gondeville, je l'ai bien prononcé ? Oui, parfait ! Parfait, on est dans la Charente, vous gérez une affaire de famille, hein ? Oui, exactement, c'est ça, c'est une exploitation familiale.
- Et ça c'est quand même formidable, exploitation familiale, dans laquelle vous produisez des légumes de saison.
- On est fin janvier, c'est quoi le légume de saison ? Alors le chou, dans tout son spectre, c'est-à-dire...
- On a peut-être une dizaine de variétés de choux actuellement.
- Bruxelles, chou-fleur, brocoli, chou-rave, romanesco, chou chinois...
- On s'arrête d'ailleurs sur le chou romanesco, c'est en plein la saison, parce que vous le voyez sur les étals en ce moment.
- Ça ressemble à un chou-fleur, mais c'est vert.
- Un peu en forme de sapin, c'est vert et un peu en forme de sapin, exactement.
- Et ça a quel goût ? Oh, alors ça se rapproche, on va dire, du chou-fleur, hein ? Entre le chou-fleur et le brocoli, pour être exact.
- Entre le chou-fleur et le brocoli.
- Bon, là c'est la séance.
- La saison des choux, ça tombe bien, parce que franchement, c'est la saison des potes au feu.
- C'est la saison des soupes aux choux, c'est la saison de la potée.
- Bref, dans tout ça, le chou est bon, hein ? Oui, exactement.
- Mais il y a aussi de l'épinard en ce moment, carottes, poireaux, pommes de terre, évidemment.
- Sellerie, branche, sellerie rave, toutes les salades, mâches, roquettes, voilà.
- Et donc, pas de topinambours, si je vous ai suivi, c'est pas la saison.
- Et si, exactement.
- On en vend également.
- Vous vendez les topinambours ? On en produit actuellement, oui.
- Alors, je ne vais pas vous le cacher.
- J'ai beaucoup, petit, entendu parler de ce légume par mes grands-parents, qui n'en gardaient pas un très bon souvenir.
- Ils en ont beaucoup mangé pendant la guerre.
- Comment vous réconciliez les Français avec le topinambour ? Alors, pour tout vous dire, on n'en produisait pas jusque-là.
- On s'y est remis cette année.
- C'est un peu l'idée des anciens légumes oubliés qui reviennent un petit peu au goût du jour.
- Et c'est notamment les restaurateurs qui apprécient ce légume.
- Ils savent le sublimer bien mieux que le consommateur lambda, je crois.
- Alors, pourquoi les topinambours ? On en a beaucoup entendu parler.
- Parce que c'est ceux qu'il y avait encore pendant l'occupation, avec les ruts à Béga, notamment, quand les Allemands avaient tendance à piquer toutes les patates.
- Résultat, ceux qui n'ont mangé que ça pendant six ans.
- Bon, si...
Transcription générée par IA