Retranscription des premières minutes du podcast :
- Avec celui pour qui l'édition de l'année dernière était particulièrement spéciale, on est avec Benoît Toutain, bonjour ! Bonjour ! Bienvenue sur Sud Radio ! Merci ! Vous savez qu'on n'a pas tous les jours l'occasion de se réveiller d'abord avec un champion de France et champion du monde quand même, donc on est très fiers ! Ah bah oui ! Vous êtes le meilleur jeune berger de France 2024, meilleur jeune berger du monde également si j'ai bien compris.
- Vous êtes membre du jury au concours des Olympiades, alors les Olympiades c'est les Olympiades des bergers et des bergères, et d'ailleurs le concours a lieu aujourd'hui, on est d'accord ? Oui, oui, aujourd'hui, toute la journée.
- Toute la journée, programme très chargé, vous allez nous raconter comment se déroulent les épreuves, vous êtes déjà sur place ou pas à la porte de Versailles de Paris, ou vous allez vous en rapprocher très prochainement ? Juste après, je vais commencer à me rapprocher, oui.
- Alors, vous allez nous raconter les épreuves, mais avant ça, d'abord, ça vous a fait quoi ? Est-ce que ça a changé votre vie du jour au lendemain de devenir champion de France et champion du monde ? Bah oui, quand même, surtout le lendemain, même dès qu'il annonce le champion et qu'il reçoit 20 000 demandes d'amis, 20 000 messages, là tu dis que c'est pas rien quand même.
- Et puis, j'ai une fierté quand même pour ma région, surtout que je suis du Nord, donc pas trop de nous.
- Et puis, si ça change, ça crée des contacts, des connaissances, tout le monde me connaît plus ou moins dans le monde du mouton, donc même pour trouver du travail, tout ça, c'est beaucoup plus facile.
- Et on se fait un carnet d'adresse énorme, et c'est ça qui est bien, quoi.
- C'est formidable, en tout cas. Vous êtes d'où ? Racontez-nous, vous avez dit que vous étiez du Nord, c'est vrai que le Nord n'est pas spécialement une région à moutons, il faut bien le dire ? Je suis de l'Oise.
- De l'Oise, précisément.
- Pas quand même des prix.
- Exactement. Alors, qu'est-ce qui fait que vous êtes tombé dans le monde du mouton ? C'était un peu par hasard, mes parents étaient éleveurs de vaches laitières, et puis, on aimait bien, on avait un voisin qui avait des moutons, qu'ils ont décidé de nous en offrir à notre anniversaire, on avait 11 ans.
- Et puis, de là est venue la passion, quoi. 2, 3, 10, 20, et puis maintenant 150, quoi.
- Ouais, formidable quand même. Ensuite, vous vous êtes exercé. Alors, racontez-moi comment on devient meilleur berger de France et du monde.
- Concrètement, qu'est-ce que vous avez réussi mieux que les autres l'an dernier ? Je pense déjà que c'est la passion. Quand tu viens à un trou de mouton à 17 ans, il faut que tu sois minimum mature aussi. Et puis, la passion, l'envie de faire bien. Enfin, il faut être...
Transcription générée par IA