Retranscription des premières minutes du podcast :
- Un premier coucou à la porte de Versailles, au salon de l'agriculture, où les éleveurs sont tous en train de préparer leurs bêtes et de commencer leur journée.
- Alors non, d'ailleurs, les éleveurs commencent beaucoup plus tôt leur journée, d'habitude, d'ailleurs. Bonjour, Mathieu Meunier.
- Bonjour, vous allez bien ? Ça va et vous ? Très bien. Bonjour aux auditeurs.
- Bonjour à vous. Bonjour à tous. De toute façon, vous êtes agriculteur. Dans l'exploitation familiale, on est à Moron, c'est ça ? C'est dans le Morbihan ? Voilà, exactement. C'est dans le nord Morbihan, vraiment centre-Bretagne. On est un peu loin de tout, mais on est bien.
- Puis en Bretagne, on est toujours à l'honneur de la mer, de toute manière.
- C'est ça qui est formidable. Loin de tout, mais près du cœur de tout le monde. Ça, c'est une évidence.
- Vous êtes à la porte de Versailles, en ce moment même, au salon de l'agriculture. Vous êtes venu avec quelles bêtes ? Alors moi, je ne suis pas éleveur, donc je ne suis pas venu avec les animaux, mais je me suis engagé auprès de Passions Céréales.
- Donc, l'interprofession céréales qui nous accompagne pour apprendre à communiquer sur notre métier.
- Donc, le but, c'est d'expliquer un petit peu aux visiteurs quel est le centre de notre métier, à quoi servent nos céréales, que ce soit pour l'alimentation humaine ou pour l'alimentation du bétail, justement.
- Oui, exactement. Où est-ce qu'on les retrouve dans notre assiette aussi ? On s'en sert beaucoup, on en consomme beaucoup.
- La France est un géant de la production de céréales. Vous êtes donc venus tous assez nombreux.
- D'ailleurs, les céréaliers, à la porte de Versailles, pour cette semaine, ont dit beaucoup que la dernière moisson a été mauvaise en France.
- Est-ce que c'est le cas pour vous ? Oui, elle a été globalement mauvaise partout sur le territoire. Alors, en Morbihan, ça n'a pas fait exception.
- La récolte n'a pas été très bonne. C'est le jeu de ce métier qui est passionnant, qui est superbe, mais on doit jouer avec la météo.
- Et malheureusement, il y a des années où...
- Où ça se passe moins bien que d'autres. Et donc, c'est comme ça. C'est les aléas climatiques.
- Ça fait combien de temps que vous êtes agriculteur ? Alors, moi, ça fait deux ans que je suis arrivé sur la ferme familiale.
- Tout jeune ! Tout jeune ! Voilà, exactement. Agriculteur de 25 ans. Bientôt 26.
- Et du coup, je suis arrivé sur la ferme familiale avec le projet de reprendre l'exploitation.
- Donc, en transition, avec une passation entre mon père.
- Bon, et ça se passe bien ou pas ? Parce que beaucoup de vos collègues le disent, c'est un des sujets de ce Salon de l'agriculture.
- La difficulté de la transmission. Les jeunes ont du mal à reprendre les exploitations.
- Et c'est compréhensible parce que c'est un poids qui est assez énorme.
- Il y a le poids financier. Il y a le poids, comment...
Transcription générée par IA