Retranscription des premières minutes :
- du week-end.
- Bonjour Guillaume Lipsig.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous.
- Vous êtes adjoint à la mairie de Strasbourg en charge des animations urbaines car c'est le carnaval de Strasbourg tout ce week-end.
- Quelque chose me dit que vous êtes certainement un lefto mais un couche-tard aussi, non ? Oui, c'est un peu le souci quand on s'occupe d'événementiel et jour férié comme week-end, on dort peu.
- On connaît le décalé.
- Est-ce qu'il y a eu beaucoup de monde hier, dites-moi ? En fait, hier, on avait du coup le village un peu de préparation parce que nous, le défilé aura lieu dès cet après-midi avec plus de 700 personnes mais on essaie de l'ouvrir de plus en plus à des habitants, à des Strasbourgeois, des Estrasbourgeois.
- Donc il y en a quelques-uns qui ont accepté de jouer les jeux et de se préparer à des chorégraphies dans des ateliers et effectivement, déguisement et maquillage aussi depuis hier en préparation.
- Voilà, parce que vraiment, le gros coup, temps fort, c'est à partir de 15h, c'est ça ? Tout à fait.
- Voilà, alors grand défilé.
- C'est vraiment une tradition populaire qui rassemble toujours autant du côté de Strasbourg ? Populaire, évidemment.
- Il y a vraiment un attachement, il y a une transmission, il y a la nostalgie de l'enfance et effectivement, l'enjeu, c'est que c'est une tradition très forte dans le bassin rénant.
- Je rappelle qu'en Suisse et en Allemagne, les carnavals peuvent durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois et que c'est vraiment...
- C'est le temps fort de l'année et donc nous, pareil, on est complètement là-dedans.
- Oui, sachant peut-être qu'en s'étant, entre guillemets, un petit peu anxiogènes, il y a peut-être un besoin encore plus de se retrouver, de se rassembler, d'être dans le festif, j'imagine.
- Tout à fait, on le sent bien lors de l'ensemble de nos événements, que ce soit le 14 juillet, Strasbourg, Capitale de Noël ou l'ensemble des sujets.
- Carnaval, ça fonctionne d'autant mieux que c'est à la base le jour des fous, le jour de la dérision, le lâcher prise et effectivement, on peut se permettre des choses et ce n'est complètement nécessaire.
- Voilà, avec des déguisements parfois très déjantés, non ? On espère.
- Oui, c'est ça.
- Alors, quelles sont les nouveautés, Guillaume Libzig, de cette édition ? Alors, comme je vous le disais, on va avoir plus de 700 personnes dans le cortège.
- On a mixé les professionnels, les amateurs.
- On a travaillé avec une association locale pour refaire des chars et des marionnettes à taille humaine.
- On travaille avec les centres sociaux, on travaille avec les maisons de retraite et vraiment, on essaie d'avoir toute la diversité de notre population dans le cortège qui puisse s'exprimer, profiter et cette année, le thème, ce sera les comptes animaliers.
- Les comptes animaliers.
- Donc, festival inclusif, si je vous suis bien.
- Comptes animaliers, il faut peut-être rappeler qu'effectivement, Strasbourg est aussi la capitale mondiale du livre.
- Tout à fait.
- On est la première ville française à avoir ce label UNESCO.
- On va vers la fin de l'année.
- On ne va pas tarder à passer le relais.
- Mais effectivement, c'est dans ce cadre-là qu'on travaille sur les comptes et on a essayé de...
- à chaque fois qu'on avait un rendez-vous culturel, social, événementiel, intégrer cette liaison avec Strasbourg, capitale mondiale du livre.
- À quoi ressemble le fameux village du carnaval, alors ? C'est une proposition au cœur de ville, sur la place Gutenberg, pour que les enfants et les parents puissent coopérer.
- On n'est pas dans une logique de « bonjour, je vous laisse mon gosse et je vais faire des choses sur les rendez-vous. » On est vraiment sur...
- Justement, le carnaval, c'est le moment idéal pour créer de nouveaux liens familiaux et des groupes.
- Guider ensemble, jouer à des jeux ensemble.
- Donc voilà, c'est vraiment ça qu'on a voulu proposer.
- Carnaval, forcément gratuit, populaire.
- Hier, nous parlions avec des responsables de festivals culturels pour lesquels les temps sont plutôt durs aussi.
- Lorsqu'on est plutôt dans le cadre de festivals, on sent quand même que la culture, la culture populaire, n'est pas forcément dans la priorité des débats publics et politiques aujourd'hui.
- Je pense que...
Transcription générée par IA