Retranscription des premières minutes :
- Chaque matin, Sud Radio donne la parole à la France qui travaille et qui se lève tôt. Je l'ai dit, Sud Radio, c'est la radio du rugby.
- Vous êtes ici chez vous, Gabriel Auriol. Bonjour. Bonjour, merci.
- Bienvenue sur Sud Radio. Directeur sportif du club de rugby Anthony Métro 92. Bon, vous êtes à Anthony, dans les Hauts-de-Seine.
- On écoute Sud Radio sur place sur le 99.9 FM. Comment ça va, Anthony ? Comment ça va, pardonnez-moi, Gabriel ? Comme on l'a dit juste avant, ça pique.
- Ça pique, vous aussi. C'est un plaisir de pouvoir être parmi vous ce matin.
- Écoutez, on est ravis. De toute façon, tous les rugbymen, tous les fans de rugby, les amoureux du rugby sont chez eux, évidemment.
- Alors, il y a un événement en ce moment qui est important dans votre club, notamment en ce qui concerne la féminisation du rugby. Décrivez-le-moi.
- Le club a fait un gros travail sur le fait d'aller...
- Oui, on a fait un gros travail sur le fait d'aller faire du rugby dans les quartiers prioritaires des villes. Et en fait, on s'est aperçus que le public qui était le plus réceptif à ça, c'était un public féminin.
- Les jeunes filles entre 8, 12 ans, 15 ans sont assez réceptives à ça. Et donc, on développe de plus en plus le rugby féminin au sein du club.
- Oui. Et on a lié ça avec la volonté de le faire grandir. On s'est dit qu'il fallait qu'on fasse quelque chose d'un peu innovant pour récolter de l'argent parce que dans le milieu associatif, si on veut faire des choses, si on veut trouver des gens sur le terrain qui s'investissent, si on veut faire des beaux projets, puis aider toutes ces personnes.
- Oui. Si on veut aider toutes ces personnes à rejoindre notre club dans des bonnes conditions en faisant des actions très sympathiques, il fallait trouver une action innovante. Et donc, on a lancé une tombola. Vous allez me dire, une tombola, en soi, c'est basique. C'est quelque chose que...
- Oui, mais ça fait toujours plaisir. Moi, j'ai des souvenirs de Kermesse quand j'étais à l'école. J'étais toujours content. J'ai gagné une table de ping-pong une fois.
- Mais voilà. Là, c'était la même chose. Sauf qu'on s'est dit, essayons de faire gagner des lots un peu innovants. Donc, l'un des gros lots qu'on propose pour rester dans le monde du rugby, c'est deux places en loge VIP pour la finale du top 14 qu'on a réussi à obtenir.
- Donc ça, c'est quelque chose d'assez classique dans le monde associatif. On fait gagner quelque chose en lien avec notre discipline. Et par contre, on a réussi à trouver quelque chose d'un peu plus différent.
- C'est qu'on fait gagner deux places, pareil, en loge VIP pour aller voir le concert de Beyoncé à Paris au mois de juin. Et on s'est dit que c'était assez sympa dans l'idée que, potentiellement, d'une manière un peu indirecte, mais que Beyoncé aide à financer le développement du sport féminin dans les quartiers. On trouvait que c'était une image assez symbolique, assez sympa.
- Mais surtout que c'est considéré comme une reine, clairement.
- Clairement, c'est totalement ça. C'est Queen Bee pour tout le monde. C'est quelque chose d'important. C'est une icône dans le monde de la musique, mais je pense dans le monde tout court, notamment des fois des filles des quartiers qui s'identifient à elle avec ce symbole de réussite sociale et de réussir à immerger le monde de son image et de ses valeurs.
- Donc il y avait ce côté-là qu'on a essayé de mettre en place. Et c'est vrai que c'est là-dessus qu'on s'est tournés. On verra ce que ça donne à la fin.
- Mais peu importe. Le but est assez simple.
- C'est sympa. C'est assez rigolo pour tout le monde. Ça a embarqué pas mal de gens au sein du club sur ce projet-là. Et du coup, ça fait écho au-delà de l'aspect purement financier.
- C'est qu'on a plein de gens qui sont bénévoles et qui sont prêts à donner de leur temps à aider pour le développement de cette pratique.
- Et l'argent est un des nerfs de la...
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