Retranscription des premières minutes :
- Bonjour, Victor Dubois de Montrénaud. Bonjour.
- Merci d'être avec nous. Alias Le Câteau de Service, c'est votre nom, votre surnom, c'est le nom de votre chaîne YouTube.
- Vous avez combien d'abonnés, d'ailleurs ? Tout, en cumulé. Il n'y a pas que YouTube. Effectivement, il y a TikTok et Instagram.
- Facebook aussi. On arrive à 400 000. Ah ouais, énorme. 400 000 fidèles.
- Pourquoi ce surnom de Câteau de Service ? Parce que c'est un petit peu péjoratif, non ? C'est un peu péjoratif, mais j'ai voulu retourner un petit peu la chose, parce que c'est un surnom qu'on m'avait donné il y a quelques années déjà, parce que j'aime beaucoup parler de Dieu. Et en fait, aujourd'hui, ce surnom-là est devenu une fierté, parce que je parle toujours de Dieu, de la joie d'être chrétien. Et finalement, ce surnom, il a donné lieu à beaucoup, beaucoup de discussions passionnantes.
- Et aujourd'hui, il permet justement plus de dialogue, en fait. Plus de dialogue. Alors vous avez une cible plutôt jeune, j'imagine, non ? Plutôt, mais ce que je dis peut être entendu par tout le monde.
- Et il y a des gens de tous les âges qui sont abonnés. Ouais. Alors pourquoi vous dites plus de dialogue ? Parce que dès qu'on parle du Câteau de Service, en quelque sorte, dès que je présente mon activité, disons, alors on arrive beaucoup plus rapidement à des sujets spirituels. Et en fait, ça devient un prétexte, en quelque sorte, pour parler de Dieu. Et ça tombe bien, parce que c'est mon sujet de conversation préféré.
- Et en fait, c'est ce qui donne lieu aux conversations toujours les plus profondes, en fait, existentielles sur le sens de la vie.
- Et on change en quelque sorte des discussions un peu mondaines parfois, qui sont aussi intéressantes et souvent nécessaires dans certains domaines. Mais j'aime bien personnellement me concentrer sur les choses un peu plus profondes et dire que j'ai une chaîne sur les réseaux qui s'appelle le Câteau de Service.
- Avec un peu d'humour aussi. Avec l'humour aussi, la carte de l'humour. Alors j'imagine que vous allez forcément suivre les obsèques du pape François tout à l'heure à partir de 10h ? Oui, bien sûr.
- Alors il y a eu beaucoup, beaucoup, à chacun son pape. On a parlé du pape vert, du pape des pauvres, du pape politique.
- C'est lequel, le vôtre, enfin en tout cas l'héritage que vous retenez de lui ? Honnêtement, je retiens beaucoup de choses en même temps.
- Oui.
- J'ai un petit peu de mal à le mettre dans des cases. Et je pense pas non plus que ce soit quelque chose de très pertinent de mettre le pape François dans une case ou n'importe quel pape dans une case, en fait. Parce que si on essaye de faire ça, j'ai l'impression qu'on tombe sur quelques contradictions, même si, en fait, c'est sûr qu'il a simplement défendu des choses qui sont très importantes dans la foi chrétienne, des choses sur lesquelles il fallait se concentrer.
- Il y a la question de l'écologie.
- Il y a la question de l'économie qui touche énormément de personnes aujourd'hui. Il y a la question des pauvres et de l'immigration qui touchent énormément de personnes et dont il faut parler, évidemment. Mais le pape, en défendant ces sujets-là et en les prenant à bras-le-corps, il a quand même respecté, évidemment, et poursuivi et débuté plein d'autres chantiers, on va dire, sur d'autres sujets, toujours en étant fidèle à la tradition de l'Église de 2000 ans.
- Donc, ce n'est pas quelque chose de... Comment dire ? Je trouverais ça un petit peu tendu, hasardeux, de devoir diviser l'activité du pape.
- Oui, c'est ça. Ses positions sur l'écologie, on en a pas mal parlé, Victor Dubois de Montrénaud, un des premiers, quand même, effectivement, leader au monde à mettre l'accent, vous l'avez dit, sur les migrants et la catastrophe écologique. Ça, est-ce que ça permet aussi, entre guillemets, un rajeunissement aussi des fidèles ? Voilà, les plus jeunes, on sait qu'ils sont... Voilà.
- Préoccupés, notamment, par les questions écologiques. Ou est-ce que vous, vous l'avez remarqué, notamment, chez vos abonnés ? Oui, en fait, c'est...
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