La préfecture de Lyon s'offusque après la diffusion des images de l'agression dans le métro.
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La préfecture de Lyon s'offusque après la diffusion des images de l'agression dans le métro. / Archive : quand Anne Hidalgo louait la circulation dans Paris.
Du lundi au jeudi, André Bercoff parle vrai ! Perles, huées, bravo... retrouvez les coups de gueule d'André sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Sur 100 obligations e quitter le territoire français, il y en a 6 qui sont exécutées, 6, 6% à 7%, vous voyez ?"
André Bercoff : Encore une histoire exemplaire. Encore une histoire dont on aurait aimé ne jamais vous parler. un drame. Encore un drame quotidien. De quoi il s'agit, c'est très simple. Voilà, dimanche dernier, dimanche dernier, nous sommes mercredi, dans le métro à Lyon, une attaque au couteau. Une attaque au couteau qui a fait quatre blessés, dont deux en urgence absolue. D'accord ? Voilà, et on dit oui, voilà, il a été attrapé, on pense que c'est un déséquilibré. Mais avant de parler de ça, il y a eu des images, mais il y a eu une vidéo tournée à l'intérieur, effectivement, de la rame de métro par quelqu'un. On ne sait pas qui, mais ce n'est pas le problème. Mais la vidéo est complète. Et qu'est-ce qu'on voit ? On voit effectivement le métro à l'arrêt dans une station à Lyon, donc les gens rentrent, et la personne, en l'occurrence, il est là, il attend, et c'est pour ça que c'est intéressant quand on dit que c'est un psychiatrise et fou, j'en sais rien, il attend que le wagon se referme, il attend que les portes se referment, il attend, et ça dure quand même 30 secondes avant que les portes se referment. Les portes se referment, et là, il attaque, il sort son couteau, et il va carrément, une fois, deux fois, trois fois, poignarder quelqu'un, et puis évidemment, les gens fuient de toutes parts, et on ne voit la caméra, on ne voit plus, parce que c'est une caméra fixe, évidemment, qui est installée dans le wagon, en tout cas, ou si ce n'est pas une caméra fixe, en tout cas, la personne est quelque part, donc on ne voit plus, il n'a pas pu faire tout cela. Mais c'est extraordinaire, c'est un téléphone portable, en principe, donc on voit, ça dure une minute et 41 secondes. Vraiment, on le voit, donc, monter à bord du métro, se tenir à une barre, la porte se ferme, la rame démarre, et quelques secondes plus tard, mais il attend que la porte se ferme, il porte les coups de couteau qu'on a dit, donc la panique, etc., voilà. Alors, l'assaillant, c'est un Marocain sous OQTF, donc, je vous le dis, et s'il vous plaît, ne riez pas, ne ricanez pas, ce n'est pas le moment, ça s'appelle sous obligation de quitter le territoire français. C'est bien, obligation de quitter le territoire français, et on le sait, on le sait, sur 100 obligations, il y en a 6 qui sont exécutées, 6, 6% à 7%, vous voyez ? Obligation. Je veux dire, et personne n'a envie de protester parce qu'il y a des choses là-dedans, hein, c'est pas... Et alors, qu'est-ce qu'il a eu ? Alors, on a entendu la préfète de région, Auvergne-Rhône-Alpes, et du Rhône, qui est venue parler, je ne vais pas vous faire écouter le sonore, mais elle dit, voilà, on sait qu'il est psychiatrisé, elle dit, surtout, "il est psychiatrisé, il a déjà subi quelques internements dans un hôpital psychiatrique", elle dit, "mais il n'était pas du tout connu des services de politique, pas du tout, pas du tout", mais elle ne parle pas de l'OQTF. (...)