Au programme :
Quand les politiques se tirent dans les pattes... / Des nouvelles sur les écoutes de Mohamed Amra. / Un tableau de Claude Monet dégradé par une militante de Riposte Alimentaire.
Du lundi au jeudi, André Bercoff parle vrai ! Perles, huées, bravo... retrouvez les coups de gueule d'André sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Nos vrais concurrents."
André Bercoff : Eddy Mitchell, vieille canaille, mec, c'est gentil, c'est presque de l'angélisme à côté de ce qu'on se renvoie actuellement. Zemmour, Glucksmann, Bellamy, même Bellamy, Marion Maréchal et le reste. Écoutez, vous allez entendre, on va commencer effectivement par Aubry... Non, on commence par qui ? Thibault. Alors on commence par Zemmour, très intéressant Zemmour, vous savez, il prend l'union des droites, effectivement, mais là, avec une autre partie de droite, ça ne va pas du tout, mais...
"Comme l'a dit, d'ailleurs, très justement, Marine Le Pen, nous sommes deux listes concurrentes, donc adversaires."
André Bercoff : Voilà, et Dauphine Libéré dit "nos vrais concurrents", alors c'est le titre du Dauphine Libéré, nos vrais concurrents, dit Zemmour, c'est le Rassemblement National. Voilà, bon, écoutez, entre deux, ils ne s'entendent pas bien, mais voilà, ils prennent l'union chacun, mais voilà, c'est normal, hein. C'est normal, il y a des sièges à prendre et il faut prendre la place du concurrent. Et ça ne s'arrête pas là, alors regardez ce qui se passe avec Aubry, Martine... Pardon, Manon Aubry, sa fille, bien sûr, Manon Aubry et ce qu'elle envoie à Raphaël Glucksmann, c'était sur BFM TV, effectivement, le grand oral des Européennes.
"- Notamment sur la retraite à 60 ans.
- À ceux qui la remettent en cause, donc il y en a qui pourraient se reconnaître ici, je crois que Raphaël Glucksmann...
- Donc vous parlez de Raphaël Glucksmann. En fait partie, parce que, vous savez, on a levé un espoir dans le pays il y a deux ans...
- C'est faux, et vous le savez. Tant mieux si vous pouvez clarifier votre position, mais...
- C'est faux, et vous le savez, j'ai dit, j'ai dit à tout le monde qu'un ouvrier qui commence à travailler à 17 ans ou moi qui ai commencé à 26 ans, je ne parle pas au même âge à la retraite, ça me semble juste.
- Tant mieux si vous clarifiez votre position, mais je crois, puisque François Hollande va soutenir votre liste...
- Mon nom Raphaël Glucksmann.
- Oui, je sais, mais moi je n'ai pas François Hollande qui me soutient, et je crois qu'on a besoin de clarté qui fait exploser nos factures.
- Là, vous ne luttez pas contre l'extrême droite, vous faites de moi votre cible principal, c'est le cas depuis six mois. Vous avez l'extrême droite à 40%, Manon Aubry. Allez, concentrez-vous sur l'extrême droite. Lâchez moi un peu les baskets."
André Bercoff : Oui, mais alors c'est vrai, c'est vrai, il y a l'extrême droite qui est là, et vous nous empêchez. Et nous, nous sommes ensemble, nous sommes de gauche. Manon, nous sommes de gauche. Mais enfin, vous, vous, concentrez-vous sur l'extrême droite, c'est incroyable, c'est vrai. Ne vous trompez pas d'ennemis, c'est magnifique. Quand ça arrive à ce stade, c'est toujours très intéressant. Les joutes politiques, c'est bien. C'est mieux que les combats de coq, parce qu'il n'y a pas le même cocorico à chaque fois. Ça change un peu de tonalité, vous voyez, de temps en temps. Mais il n'y a pas que ça, il n'y a pas que ça. Qu'est-ce qu'on a encore ? On a, ah oui, Marion Maréchal, Marion Maréchal et Bellamy. (...)