Les Soulèvements de la Terre se félicitent de la non réindustrialisation de la France.
Au programme :
Les Soulèvements de la Terre se félicitent de la non réindustrialisation de la France. / La tournée pitoyable du XV de France en Argentine. / Pour une députée écologiste, tous les députés ne se valent pas.
Du lundi au jeudi, André Bercoff parle vrai ! Perles, huées, bravo... retrouvez les coups de gueule d'André sur Sud Radio et en podcast.
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"Bravo pour l'environnement, ça aura creusé le déficit commercial, payé ni impôts ni cotisations sociales en France."
Philippe David : Ah l'immense Jean Ferrat Ma Môme, l'époque où la gauche parlait des ouvriers et des usines. Depuis des années, on parle de réindustrialisation de la France, une France dont la part du PIB dans l'industrie est aujourd'hui au niveau de la Grèce, 9%, alors que l'Allemagne est à 19%. Fort bien, mais c'est sans compter sur les écologistes, pour qui il ne faut pas d'industrie, avec en contrepartie, il semble l'oublier, les emplois et les richesses créées, qui vont avec et qui permettent de payer les retraites qu'ils veulent repasser à 60 ans. Dernier exemple en date, les soulèvements de la terre se félicitent, sur leur page Twitter, de la décision de la Cour administrative d'appel de doué prononcée vendredi dernier, qui a estimé vendredi valide un arrêté municipal émis en 2021 par la mairie de Courmelles dans l'Aisne, qui avait refusé un permis de construire à l'entreprise danoise Rockwool, alors que le tribunal administratif d'Amiens avait donné raison au préfet et à l'entreprise contre la mairie en décembre 2022. Bref, un projet créant 130 emplois, destiné à produire des matériaux isolants pour améliorer le bilan énergétique des habitations et bloquer, au nom de l'écologie, vous avez bien entendu. Alors l'entreprise danoise a deux mois pour contester la décision, mais à sa place, je ferai comme le groupe Le Duff qui a renoncé à construire une usine créant 500 emplois en Bretagne, il y a quelques mois, suite au recours à répétition des associations écologistes, une production qui est partie aux Etats-Unis et au Portugal, et tant pis pour l'emploi en France. Alors, si jamais le groupe danois renonçait, on achètera en France des matériaux isolants qui auront fait des centaines de kilomètres dans des camions, bravo pour l'environnement, ça aura creusé le déficit commercial, payé ni impôts ni cotisations sociales en France, car aucun emploi n'y sera créé. Bref, pour la réindustrialisation, c'est pas gagné. (...)
