Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- Les perles du jour, donc, nous n'avons pas de musique dans ces perles du jour.
- En général, nous adorons un...
- Voilà ! Je me disais, mais où elle est ? Julien, il est resté, le taxi était en panne, mais là, ça y est, ça redémarre.
- C'est très bien.
- Voilà ! Vous vous rappelez ce film Pulp Fiction de Quentin Tarantino ? Et ça brûlait beaucoup de feu, hein, beaucoup de feu rouge.
- Et alors, il paraît qu'il ne faut pas brûler les feux rouges, ça c'est vrai, quand on est en voiture, mais quand on est à la télévision ou à la radio ou quand on tient des propos.
- Il faut aussi, paraît-il, ne pas brûler les feux rouges, c'est vrai, mais qui met le curseur ? Qui met la loi ? Qui décide ? De quoi ? C'est toujours la question.
- On en parle.
- Et pourquoi on en parle ? Parce qu'il y a eu une interview, hier, sur France Inter, radio du service public.
- On a interviewé la PDG, la présidente directrice générale de France Télévisions, Delphine Ernotte.
- Autre, effectivement, phare du service public.
- Alors, on lui parlait de l'interdiction de la chaîne C8, vous savez, qui va être retirée.
- Elle va être retirée de la TNT.
- Et la journaliste lui demandait ce qu'elle en pensait écouter.
- Moi, c'était assez clair.
- Non, mais...
- Les réseaux sociaux.
- Moi, je comprends la décision de l'ARCOM.
- Franchement, quand vous passez votre temps à griller un feu rouge, à la fin, on vous vire votre permis.
- Bon, ben voilà.
- Et donc, je n'ai pas de débat là-dessus.
- Néanmoins, et je ne partage pas ce qui se dit sur l'antenne de Cyril Hanouna, je l'ai dit aussi.
- Après, l'homme a du talent.
- C'est vrai aussi.
- Voilà.
- Il n'y a pas de place dans le service public.
- Je vous repose la question.
- Alors, vraiment, la question ne se pose pas.
- Très bien.
- Ah, c'est vrai, c'est vrai.
- Rire.
- C'est vrai que tout ça, tout ça est quand même...
- On peut rire.
- Et alors, j'aime beaucoup cette expression quand même de Delphine Arnaud qui demande quand même un certain nombre de commentaires qui amènent, qui provoquent, je dirais.
- Vous dites, chère présidente, que quand on grille les feux rouges, on vous retire votre permis.
- Tout à fait.
- Mais quand...
- Alors, est-ce qu'une parole prononcée équivaut à une embardée, plus qu'une embardée, à un accident ? Des propos dits dans tel ou tel, effectivement, média, qu'il soit audiovisuel, écrit, permettent, non seulement même permettent, exigent telle ou telle sanction et interdiction ? Certes.
- Mais...
- S'il s'agit d'appel à la haine, de racisme, d'appel à l'indiscrimination, etc.
- Très bien.
- Mais dites-moi qui décide de quoi, en l'occurrence ? Qui décide de quoi ? Par exemple, vous dites, effectivement, quand on grille les feux rouges.
- Alors, j'ai une question, on aurait pu vous la poser à France Inter, puisqu'elle s'est passée à France Inter.
- Et je parle de France Inter, mais je parlerai d'autres émissions du service public, hein.
- Ou quand il y a eu un attentat, on disait que c'était...
- Oh, ben, pratiquement, c'était Roméo et Juliette.
- Ou alors, c'était West Side Story, où il y avait eu un jeune de 16 ans qui avait été massacré au couteau, vous vous rappelez ? Euh...
- Eh bien...
- Oui, mais là, il n'y a pas eu de problème.
- Il n'y a pas eu de réaction.
- Il n'y a pas eu de sanction, pratiquement.
- Et quand, dites-moi, à France Inter, par exemple, quand on chante, je veux bien, Jésus, Jésus est pédé, une chanson comme ça, chantée devant un public et tout, très bien, Jésus est pédé, oui, non, non, non, on ne grille pas les feux rouges, c'est la liberté d'expression.
- Mais justement, et il est là, le problème, et il nous concerne tous, et il vous concerne tous, citoyens, qui décide de quoi ? Qui décide que là, telle ou telle chaîne, tel ou tel organe a franchi les limites et doit être sanctionné ? Et ça va jusqu'à l'interdiction, parce que l'interdiction de la chaîne TNT, qui choisit quoi ? Surtout quand on...
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