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Les perles du 7 octobre avec l'installation de toilettes non-mixte dans des écoles


Les perles du jour : Installation de toilettes non-mixte dans des écoles / Rokhaya Diallo charge la France à la tribune de l'ONU / Un pass de 12 jours pour les "petits rouleurs" à Paris

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- J'ai pas envie de la voir née, et même habillée non plus.
- Je suis une bille ou un héron, moi un lapin qui se sent poisson.
- Et on comprend plus bien.
- La merveilleuse parodie par les belges, les humoristes belges, d'une chanson d'Indochine sur le genre.
- Ils ont fait... On en a déjà parlé, comme vous le savez.
- Mais c'est intéressant. Pourquoi je dis que j'étais angoissé ? Parce que j'ai lu, dans Le Parisien, l'interview d'Edith Marué-Jules.
- Marué-Jules. Elle est docteure en géographie du genre.
- Alors là, auditeur de Sud Radio, mais les bras m'ont tombé.
- Je ne savais pas. Je savais qu'il y avait de la géographie.
- Je savais que c'était les pays, tout ça.
- Non, non, non, non. La géographie du genre.
- Mais voilà, je suis content qu'il y ait plusieurs disciplines dans l'éducation.
- On ne sait plus parler ou écrire, mais ce n'est pas grave.
- Il y a des nouvelles disciplines.
- Alors, qu'est-ce qu'elle fait, Edith Marué-Jules ? Elle accompagne les collectivités, donc les mairies, dans la mise en place de toilettes mixtes.
- Évidemment, l'urgence absolue dans la France d'aujourd'hui, beaucoup plus que le chômage, le pouvoir d'achat et l'économie, c'est les toilettes mixtes.
- Alors, on lui demande pourquoi, à son avis, pourquoi les toilettes mixtes ? Eh bien, c'est très simple.
- C'est parce qu'elle dit, les garçons d'un côté, les filles de l'autre, c'est comme ça qu'on engendre des inégalités.
- Voilà, c'est ça.
- Alors, les collectivités pensent que c'est naturel, logique, d'avoir des WC non mixtes, dit toujours la docteure en géographie.
- Mais la question des toilettes n'a été pensée que par ce prisme.
- On s'est dit, on va mettre les filles d'un côté, les garçons de l'autre, et tout va bien se passer.
- Or, dit-elle, 8 écoliers sur 10 se retiennent d'aller au WC et les toilettes restent le premier lieu de harcèlement.
- La non mixité ne résout pas les problèmes, elle ne fait qu'invisibiliser les vraies difficultés.
- Ah bon, invisibiliser ? Mais oui, mais écoutez, que signifie-t-on aux enfants, dit toujours la doctoresse, en géographie du genre, quand on leur dit, à 6 ans, qu'ils doivent aller dans des toilettes pour filles ou pour garçons ? Alors, écoutez-moi bien ce qu'elle dit.
- On crée un corps social des garçons comme de potentiels agresseurs.
- À 5 ans, quand on dit, va dans les toilettes des garçons, on leur enseigne à être de futurs agresseurs.
- On comprend aujourd'hui pour qui il y a tant de viols et de tabassages un peu partout en France, c'est parce qu'il n'y avait pas de toilettes mixtes.
- Évidemment, si les enfants étaient dans les toilettes mixtes, jamais ils n'auraient ce souci.
- C'est pas beau, ça, c'est pas beau.
- Voilà, on a inscrit quelque chose dans leur tête, qui sera très difficile à rattraper.
- Cela crée des relations particulières avec les garçons d'un côté et les filles de l'autre.
- Chacun devant rester dans son groupe.
- C'est comme...

Transcription générée par IA

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