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Zoom sur le référendum de Moldavie !


Au programme : Zoom sur le référendum de Moldavie. / Menacée d'expulsion de son camping, Paulette s'est suicidée... / Un Pass Culture qui coûte cher aux contribuables !

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio Bercov dans tous ses états.
- ...
- Chanson dramatique, mieux sec.
- Et une chanson, oui, une histoire triste.
- Une histoire triste qui malheureusement se passe trop.
- Souvent.
- Voilà.
- Une Paulette, 86 ans, menacée d'expulsion, s'est suicidée.
- Elle me dira, oui, mais des suicides, il y en a un.
- Et il y en a trop, mais il y en a un.
- Bien, qu'est-ce qui s'est passé, là ? Voilà une histoire, une histoire de France, une histoire française.
- L'octogénaire vivait dans le camping Chantecler depuis une trentaine d'années et refusait de quitter sa caravane alors qu'à la suite d'un changement de propriétaire, le lieu devait faire l'objet d'une restauration.
- Ah voilà, c'était jeudi dernier.
- C'est le camping Chantecler d'Aix-en-Provence.
- Eh bien, une dame âgée de 86 ans s'est suicidée devant son mobilhome dans lequel elle vivait depuis une trentaine d'années.
- Ils ont retrouvé une lettre écrite, la police, par laquelle elle expliquait son geste.
- Elle avait confié d'ailleurs à la province, au quotidien de la province, que la mince expulsion évoquée par les nouveaux propriétaires du camping l'avait détruite.
- Elle a même expliqué avoir perdu une dizaine de kilos.
- Elle leur a raconté, la petite dame, je la voyais monter tous les jours, elle s'arrêtait et faire des papouilles aux chiens.
- Je suis très choqué de voir comment ça s'est passé, disait un autre résident du camping.
- Voilà, jusqu'au printemps dernier, le camping était tenu par une seule famille, mais cette dernière a dû le céder à un groupe lyonnais Utopia en avril 2024.
- Donc, effectivement, restauration, le camping ferme jusqu'au printemps prochain.
- Et donc...
- Et les six personnes qui étaient là de ce camping, d'une résidence, ont été mises au courant de la situation.
- Alors, elle dit, une des dames qui dit ça, « Je me retrouve à la rue avec trois enfants, alors ce n'est pas plaisant.
- Après, on comprend parce que c'est une grosse compagnie, elle n'est pas là pour faire de la charité. » Et oui, c'est ça, c'est une grosse compagnie, elle n'est pas là pour faire de la charité.
- Voilà.
- Et effectivement, bon, alors qu'est-ce qu'on fait avec les autres ? Eh bien, on a été un peu chahutés.
- Ils disent les uns, ils sont venus couper l'électricité, puis l'eau s'est faite un peu à la sauvage, on regrettait les habitants.
- Voilà.
- À 81 ans, je donne des témoignages.
- Nadine s'est résignée à quitter le domicile qu'elle occupe depuis 18 ans.
- À contre-cœur, j'ai dû faire beaucoup de travaux parce que j'imaginais rester ici.
- Le seul reproche que je fais, c'est qu'on n'a pas vraiment eu le temps de se retourner.
- Et voilà.
- Voilà le problème, on n'a pas le temps de se retourner.
- Pour d'autres gens, justement, Francis parlait des personnes qui squattent, ils ont le temps, ils resteraient 2, 3 ans, 4 ans.
- D'autres personnes restent beaucoup plus.
- D'autres personnes qui sont dans la drogue et dans le point de deal restent là 1 an, 2 ans, 3 ans, 4...

Transcription générée par IA

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