Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et d'ailleurs, un autre qui est dans tous ces états, comme moi, c'est Stéphane Bureau. Nous commentons ensemble.
- Potasker, le journaliste, contact Stéphane Bureau. Nous commentons effectivement cette actualité qui a été très riche.
- Et je dois dire, apesantisons-nous un moment sur certaines réactions.
- Alors on va vous lire les réactions depuis hier d'un certain nombre de gens que vous connaissez.
- Par exemple, le sénateur ELV de Paris, Yannick Jadot, qui tweet « Grosse gueule de bois ce matin, tous les pouvoirs fédéraux, présidence, Sénat, Cour suprême aux mains de Trump ».
- « Sandrine Rousseau, députée de Paris du 9e ELV. Les Etats-Unis sont le théâtre d'un backlash climato-sceptique, masculiniste et raciste, soutenu et encouragé par les acteurs d'une économie libérale avide de provie. » Et elle ajoute « Angoisse, angoisse. » « Pierre Moscovici, oui, même Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes. Nuit blanche, nuit sombre. » C'est pas beau ça, c'est comme...
- Et enfin, Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts.
- Cet enfer qui se profile. Courage aux Américains, aux Américaines et aux Américains qui sont en première ligne des politiques de Trump. Courage à nous toutes et tous.
- Voilà, c'est l'occupation, c'est Hitler, c'est les chemises grises, on est mort, on est fichu, la résistance arrive.
- Voilà, et parmi... Alors c'est intéressant Stéphane Bureau.
- Vous savez que nous avons beaucoup d'analystes. Nous avons les généraux de plateau, nous avons les politiques de plateau, nous avons de tout.
- Et notamment, sur France Inter, c'était la veille, c'était... Non, non, non, attendez, c'est pas la veille.
- C'était en août 2024, en août dernier, un journaliste, Thomas Negaroff, faisait l'analyse du moment où on avait décidé que Biden partait et qu'Amal Harris arrivait.
- Donc en août 2024, sur France Inter.
- Écoutez ce que disait ce journaliste.
- C'est-il pour Donald Trump ? Oui, moi je pense que c'est la pire des candidates pour Donald Trump.
- Autant Joe Biden était le meilleur des candidats parce que, et il le rappelait il y a un instant, le duel présidentiel c'est toujours un corps à corps.
- Et dans ce corps à corps, vous aviez la virilité de Donald Trump et l'empathie fragile et la faiblesse de Joe Biden.
- Là, le corps à corps change de forme.
- Et vous avez tout à coup un Donald Trump qui non seulement apparaît comme vieilli, mais aussi un vieux mâle blanc face à une jeune femme métisse, très dynamique et compétente sur les dossiers, ça c'est très important.
- Et dans ce contexte-là, dans ce duel-là de corps à corps, moi je pense qu'il y a beaucoup de jeunes électeurs américains qui hésitaient et qui ne voulaient pas voter pour Joe Biden, qui n'hésiteront pas.
- Voilà, le vieux mâle blanc contre la jeune métisse dynamique.
- C'est joué, c'est plié, c'est un août dernier.
- Je vous dirais que dans le pire des cas, c'était le moindre mâle pour beaucoup d'électeurs américains qui auront choisi Trump à hauteur de 51%.
- Je le répète, double légitimité.
- Il emporte...
Transcription générée par IA