Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau. » Sud Radio Bercov dans tous ses états.
- « Dans quelques instants, dans quelques minutes, nous allons parler évidemment de Charlie Hebdo.
- Triste, lugubre anniversaire. Mais nous allons en parler. Et je crois que Maud, il faudrait peut-être que l'électeur aussi participe. » Oui, n'hésitez pas à réagir et à appeler la radio au 08 26 300 300 pour nous donner vos témoignages.
- Comment avez-vous vécu ce dramatique événement il y a dix ans ? Et qu'est-ce que signifie être Charlie ? Vous pouvez nous appeler en deuxième partie d'émission.
- Sud Radio Bercov dans tous ses états. Les perles du jour.
- « Emmenez-moi au pays des merveilles. Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil. » Eh oui, eh oui, il me semble que c'est une merveilleuse chanson d'Aznavour.
- Alors, il semble que la misère aussi ait d'autres caractéristiques. Lesquelles ? Non, non, ce n'est pas la précarité, la promiscuité, la faim, le froid. Non, non, non, non.
- Sandrine Rousseau, toujours la députée, la merveilleuse députée. Honnêtement, sans elle, je ne sais pas ce que nous ferions pour les perles, pour les huiles, pour les bravos.
- Eh bien, a compris pourquoi on votait, pourquoi les, j'allais dire les gueux. Non, non, ce n'est pas les gueux. Pourquoi les pauvres et comment les pauvres votaient. Écoutez.
- J'en tiens à la conclusion que la misère génère le Rassemblement national. Enfin, ça part tout, tout le temps.
- Et dès que les gens se sentent isolés, dès que les gens se sentent oubliés des politiques publiques, dès que les gens ont l'impression d'être des sous-citoyens, d'être éloignés de toute politique publique et des discours publics, eh bien oui, c'est un terreau fertile pour le Rassemblement national. Et Mayotte est l'exemple type de cela.
- Formidable. Mais écoutez, vous parlez d'or, Sandrine Rousseau. Vous parlez d'or. Mais la question que vous voudriez vous poser, c'est que vous, vous appartenez au Rassemblement de gauche.
- Et je crois que la gauche, je pense, historiquement, a toujours été pour le peuple, pour les pauvres, pour les assistés et les non-assistés surtout, et non-assistants à personne en danger.
- Et qui était là la générosité ? Eh bien, c'était vous. C'était vous, le nouveau front populaire qui n'a pas grand-chose à voir avec celui de 1936. Mais passons.
- Mais alors pourquoi vous n'allez pas jusqu'au bout de votre raisonnement ? Si les pauvres, comme vous dites, parce qu'il n'y a plus de politique publique, parce qu'on ne s'occupe plus d'eux, parce qu'on les laisse passer par perte des profits, parce qu'on les refile au magasin des accessoires, eh bien, parce que tout ça, eh bien, vote le Rassemblement national. Mais la faute à qui ? La faute à qui, chère Sandrine Rousseau ? Vous et vos semblables du nouveau front populaire, puisque vous n'êtes ni nouveau, ni front, ni populaire.
- Est-ce que vous...
Transcription générée par IA