Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- Vas-y mon loup, fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny, envoie-moi au ciel, zoom, fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny, moi j'aime l'amour qui fait boum.
- Ah oui, Magali Noël, mais vous n'êtes pas la seule de l'amour qui fait boum.
- Vous allez voir la déclaration d'amour de Ségolène Royal qui était sur BFM TV le 11 janvier sur notre dette morale envers l'Algérie.
- Écoutez Ségolène Royal.
- L'avenir se construit en étant conscient du passé, conscient de l'histoire, en n'ayant pas cette histoire, en ne l'oubliant pas.
- Donc on a une histoire commune douloureuse avec l'Algérie.
- On a une dette morale à l'égard de l'Algérie parce que la colonisation est un ensauvagement, comme disait Aimé Césaire.
- La décolonisation en Algérie a été atroce.
- On évoquait encore récemment les actes de torture de Jean-Marie Le Pen.
- Et donc il ne faut pas oublier les dégâts que nous avons commis sur ce territoire.
- Que nous avons colonisé parce qu'il y avait des ressources.
- Et donc la France s'est enrichie, les entreprises françaises se sont enrichies aussi sur l'Algérie.
- Et donc, comme je le disais tout à l'heure, je pense qu'il faut revenir à des relations diplomatiques respectueuses les uns des autres, respectueuses de cette histoire.
- Respectueuses, évidemment. Il faut respecter, bien sûr.
- Alors c'est très intéressant.
- C'est que nous avons une dette morale envers l'Algérie.
- Mais apparemment, l'Algérie n'a aucune...
- N'a aucune dette envers la France, quelle qu'elle soit.
- Deuxièmement, la colonisation a été un ensauvagement, effectivement, un ensauvagement.
- Elle n'a pas dit crime contre l'humanité comme Emmanuel Macron.
- Non, c'est ensauvagement, c'était terrible, il y a eu les tortures, effectivement, au moment de Jean-Marie Le Pen.
- Mais je rappelle, qui était ministre et qui était premier ministre à l'époque de la guerre d'Algérie ? Qui a fait qu'il y a eu 20 condamnations à mort ? Eh bien, c'était le gardien des soumises de la justice qui s'appelait comment à l'époque ? Il s'appelait François Mitterrand.
- Et c'était Guy Mollet à l'époque qui était premier ministre, mais socialiste.
- Enfin, je ne sais pas si François Mitterrand était socialiste à ce moment-là, mais Guy Mollet socialiste.
- Alors, je ne comprends pas, Ségolène Royal qui a travaillé avec François Mitterrand, n'a pas à l'époque dit quoi que ce soit sur ce qui s'était passé à ce moment-là pendant la guerre d'Algérie.
- C'était dans le début, bien sûr, avant.
- Avant de Gaulle, dans les années 54 à 58.
- Non, et pourtant, et pourtant, c'était là.
- Alors, je ne comprends pas.
- Moi, je veux bien, effectivement, on a sûrement énormément de choses à nous reprocher.
- Bien sûr qu'il y a eu des choses terribles en Algérie.
- Mais je signale quand même à Ségolène Royal qu'il y a eu des choses terribles des deux côtés.
- Ce qui est extraordinaire, c'est que le Vietnam qui a été bombardé par la France, n'a pas le bisé par les Etats-Unis.
- Vous les entendez du matin au soir ? De...
Transcription générée par IA