Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- C'est très intéressant parce que la liberté d'expression, d'ailleurs on va parler ensuite du bonheur avec Yves Roucotte, mais je crois qu'une des conditions du bonheur c'est la liberté et on va en parler.
- Mais là c'est très intéressant en ce moment, vous avez vu toute la querelle, on en a parlé déjà dans l'émission de X, oui oui X, depuis qu'effectivement Elon Musk a repris X, mais non c'est un instrument d'oppression pour certains, de liberté pour les autres.
- Ah non non, il faudrait arrêter X, d'ailleurs il y a des gens qui ont fait un oui oui et que je quitte X, etc.
- Enfin ça a été une espèce de, ça continue d'ailleurs, et donc le président de l'ARCOM, le PDG de l'ARCOM, donc la haute autorité effectivement des médias et de l'audiovisuel, Roch-Olivier Maistre, qui quitte ses fonctions dans un mois, s'est expliqué sur la liberté d'expression.
- La liberté d'expression, qu'est-ce que ça veut dire ? Écoutez.
- Hier soir vous adressiez vos voeux pour la dernière fois à l'ensemble de cette profession que vous réguliez.
- Pile au même moment, il y avait Elon Musk, propriétaire de Twitter, qui est devenu X, qui montait sur scène aux Etats-Unis d'une manière...
- Triomphante, et qui lui le dit, à partir du moment où il y a régulation, on tue la liberté d'expression.
- Et vous voyez bien que ce discours, cette petite musique, est largement reprise en France par des personnalités comme l'eurodéputé reconquête Sarah Knafo, qui le dit, la France est dotée d'une autorité de régulation qui est liberticide.
- Liberticide, c'est les mots qu'elle emploie.
- Mais une fois encore, revenons aux fondamentaux, je citais l'article 11 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui dit tout, qui rappelle que cette liberté, c'est l'un des droits les plus précieux de l'homme.
- Bien évidemment, elle est au cœur, elle est consubstantielle de nos modèles démocratiques.
- Mais ça ne peut pas être une liberté absolue dans une démocratie, sinon il n'y a pas de vie commune.
- Bien évidemment, il faut qu'il y ait une règle commune.
- Il n'y a que la loi qui peut le fixer dans une démocratie.
- Une fois encore, c'est ce que fait la loi de 1881 pour la presse écrite, ce que fait la loi de 1886 pour la médias audiovisuels, et le texte européen, c'est ce qu'il fait sur le continent européen pour répondre aux attentes de l'opinion publique, d'une protection des publics.
- Oui, alors, effectivement, la question est posée par Roch-Olivier Maistre.
- Certes, la loi de 1881, certes, la loi sur l'audio 86, et puis le droit européen.
- Mais dites-moi, qui va déterminer les critères ? On le sait, on en parlait toujours, évidemment que les appels à la haine, évidemment que les appels au meurtre, évidemment que les appels au racisme le plus visqueux doivent être sanctionnés.
- Et plus que sanctionnés.
- Mais le reste, comment ça se passe ? Je...
Transcription générée par IA