Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états.
- Puisqu'ici tout est négociable, même vous n'aurez pas la liberté de penser.
- Liberté de penser, je ne sais pas si on l'aura toujours ou on ne l'aura pas, mais la liberté de liker, alors là, attention.
- Sur les réseaux sociaux, la liberté d'exprimer son opinion va devenir une entreprise à risque.
- Vous me dites, allez, vous exagérez. Non, non, on n'est pas en Corée du Nord, bien sûr qu'on n'est pas en Corée du Nord.
- Non, heureusement qu'on n'est pas en Corée du Nord, mais, mais, mais, écoutez ce qui est arrivé, la mésaventure du président du groupe de presse Ebra.
- Le groupe de presse Ebra, c'est le Dauphiné Libéré, le Progrès, l'Est Républicain, plusieurs journaux très importants, effectivement, de provinces et des régions.
- Alors, Philippe Carly, le président du groupe de presse Ebra, a démissionné de ses fonctions après avoir présenté des excuses publiques ce dimanche 26 janvier, dont on pourra liker sur LinkedIn.
- LinkedIn, même pas sur X, Twitter, LinkedIn, plateforme professionnelle, s'il en est.
- Eh bien, il a liké, franchement, c'est vrai que c'est terrifiant, des députés comme Sarah Knafo et Marion Maréchal, ainsi que des députés du Rassemblement National.
- C'est incroyable, ça, c'est vrai que c'est sulfureux.
- Et voici ce qu'il a dit, Philippe Carly.
- Ma pratique rapide des réseaux sociaux a été maladroite, j'en suis désolé.
- Ce n'est pas...
- Ce que je suis en tant qu'homme et dirigeant d'un groupe de presse indépendant, c'est-il blâmé dans une tribune, donc publique, bien sûr, intitulée Méa Culpa.
- Voilà, c'est Mediapart qui avait sorti ça, des likes, donc, sur Twitter, complètement privés, quoi.
- Et il ajoute, et il ajoute, parce que, attention, quand on commence à se fouetter, il ne faut pas arrêter, il faut aller jusqu'au bout.
- Si ma pratique des réseaux sociaux a pu paraître partisane et laisser croire que nos journées nous reflètent l'opinion politique, je prie nos lecteurs, nos journalistes et nos collaborateurs de m'en excuser, je serai désormais plus vigilant dans mon expression publique.
- Bon, Philippe Carly va peut-être éviter le camp de rééducation.
- On l'en verra peut-être en Guyane ou, je ne sais pas, dans les îles Kerguelen, on verra, on verra.
- Non, non, il a toujours été, dit-il, dans un seul camp, celui de l'humanisme, du respect des autres, de l'intégration, dans l'opposition au racisme, aux discriminations, au sexisme, voilà.
- Et donc...
- Le Philippe Carly a publié un communiqué.
- Dans l'intérêt du groupe Ebra, j'ai décidé de quitter mes fonctions de président.
- Je rappelle que le groupe Ebra est propriété du Crédit Mutuel, de la banque Le Crédit Mutuel.
- Il regroupe 9 quotidiens régionaux, 1400 journalistes et Le Crédit Mutuel s'est félicité de cet apaisement, voilà, qui permettra aux esprits, voilà, de reprendre leurs esprits, justement.
- C'est pas magnifique, ça, c'est pas magnifique.
- Vous savez, avant la révolution culturelle chinoise, on mettait un bonnet, évidemment, et risquait la mort.
- Non, on ne risque pas la mort.
- Mais attention, maintenant, si vous n'êtes...
Transcription générée par IA