Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- Je fais rien que des bêtises, des bêtises, quand t'es pas là, j'ai tout démonté le baï.
- Sabine Paturel, les bêtises. Écoutez, je ne sais pas si c'est des bêtises, mais voilà, une universitaire spécialiste dans le droit des migrations.
- C'était sur la 5, c'était sur la 5, sur France 5, dans l'émission C'est politique.
- C'est toujours très politique sur France 1 et assez politiquement correct, mais après tout, c'est leur droit.
- Ça s'appelle diversité. Eh bien, on parlait des migrations, des migrants, etc.
- Et voici ce que disait Marie-Laure Basilien-Guinche. Écoutez.
- L'intégration, c'est un effort qui est demandé à celui qui vient de l'étranger.
- Jamais on conçoit l'intégration comme...
- Un mouvement mutuel, un mouvement réciproque.
- Il y a celui qui s'intègre et celui qui intègre celui qui demande à s'intégrer.
- Et donc, je trouve que faire reposer toute la charge de l'intégration aux migrants est en fait un refus de se poser la question de notre capacité à être une société dynamique, une société ouverte.
- On est vraiment dans un univers où on a l'impression que l'identité, ça serait la même-té.
- C'est-à-dire ne pas bouger, ne pas s'interroger, ne pas se questionner, alors que l'identité, c'est l'ipséité.
- C'est s'ouvrir, c'est intégrer la diversité, c'est s'enrichir.
- Et je trouve que se priver de cette richesse est quand même inquiétant.
- Ah oui, cher professeur Marie-Laure Basilien-Guinche.
- C'est vrai que refuser de s'enrichir, refuser d'intégrer, c'est vrai.
- En fait, on voit très bien, c'est-à-dire qu'au fond, celui qui doit s'intégrer, c'est pas lui à faire l'effort.
- Celui qui doit s'intégrer, c'est celui qui accueille.
- Eh oui, il doit être...
- Beaucoup plus d'efforts pour, effectivement, recevoir l'intégration.
- Comme chacun sait, on reçoit les intégrés comme des chiens.
- Enfin, les intégrés, les immigrés comme des chiens.
- Donc, selon Marie-Laure Basilien-Guinche, le RSA, le minimum vieillesse, l'AME, la CMU, l'aide au logement, l'aide au transport...
- Non, mais ça, c'est rien.
- Ça, ça nous enrichit, bien sûr.
- Ça, ça ne suffit pas.
- Mais ça, ce sont des villes...
- Des tailles sonnantes et trébuchantes.
- Ce qu'on fait pour l'accueil en France, on ne fait rien en France.
- On n'aide personne.
- Non, non, on essaie de renvoyer tout le monde.
- Vous savez, c'est au QTF.
- On mélange tout, d'ailleurs.
- Mais alors, dites-moi, tout ce qui se fait, effectivement, en France, qui est un des pays d'accueil, et ce pourquoi, et on comprend, beaucoup d'immigrés, d'étrangers veulent venir en Europe, veulent venir en France.
- Oui, mais ça, selon cette chaire universitaire, ça, tout ça, non, non, non, c'est à vous, petits crétins de Français d'accueil, de recevoir, de faire plus d'efforts.
- C'est vrai, c'est vrai, vous avez raison.
- J'aime beaucoup cette espèce d'inversion de la charge de la preuve, cette espèce d'appel absolument permanent à nous sommes coupables, repentons-nous, accueillons, serrez ma mère avec ma discipline, et voilà.
- Tartuffe is alive and well, un vivant à l'université.
- Vive Molière ! .
Transcription générée par IA