Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
- Une idée que j'ai vu, un des fondements de l'architecture fasciste, je veux dire l'architecture idéologique du fascisme, c'est justement ce qui s'est fait.
- Alors Mad Max et Co, oui, Mad Max ou Tokyo Drift, qu'est-ce qui s'est passé au quartier Mistral à Grenoble ? Eh bien une bibliothèque, une bibliothèque qui venait d'être inaugurée, ce qui a coûté, une bibliothèque du quartier Mistral, elle a coûté 1 150 000 euros de travaux, dont la moitié financée par l'État.
- Voilà, donc elle venait d'être inaugurée, belle bibliothèque municipale, etc.
- Alors évidemment à Grenoble, bon, il y a, comme dans plusieurs autres villes de France hélas, le narcotrafic, l'attention, les bagarres entre bandes, etc.
- Voilà, donc l'année dernière, par exemple, un vendeur du point de vie de la cité Mistral venait de se faire interpeller par la brigade spécialisée de terrain en possession d'une importante quantité de drogue.
- Des coups de feu avaient été tirés par des émutés contre les policiers.
- Voilà, je rappelle, je rappelle que le 12 février, voilà, c'est pas si loin, un homme armé d'un fusil d'assaut avait lancé une grenade dans un bar associatif du quartier du village olympique à Grenoble.
- L'explosion a blessé au moins 12 personnes.
- 6 en urgence absolue.
- Là, là, vous voyez, Grenoble lancé dans un bar associatif du quartier du village olympique.
- Et puis tout le reste, et puis la sécurité, et puis la violence, et puis la civilité, et toutes les chaînes d'info vont à Grenoble, notamment.
- Et alors, en même temps, je lis ceci, je lis, là, il y a une semaine, Libération interview le maire de la ville, Éric Piolle, qui est axé de laxisme par ses adversaires parce qu'il refuse d'armer la police municipale.
- Et voici, il lit, texto, texto, ce que l'élu confie à Libération.
- Et il dit ceci, à vrai dire, à vrai dire, je m'en fous un peu, quand il ne reste que des attaques sur la sécurité et la propreté, ça veut dire qu'on a gagné quelques batailles par ailleurs, donc on peut laisser des grenades, on peut laisser des voitures de bélier foutre en l'air une bibliothèque qui a coûté 1 154 000 euros, on peut laisser, et reprend, et reprend, et reprend ceci, il dit, oui, on peut toujours se dire qu'une vie n'est pas assez propre et pas assez sûre, oui, tout le monde le dit, il faut résister, dit toujours Éric Piolle, il faut résister aux tourbillons médiatiques, il y a des fusillades partout.
- C'est pas beau, ça.
- C'est pas beau de la part d'un responsable politique d'une ville comme Grenoble ? Oui, bah écoutez, c'est comme ça, on va pas me faire suer, on va pas m'emmerder avec des histoires, de violence et d'insécurité, voilà.
- Bon, mais on s'occupe aussi du reste, nous, je ne sais pas, on revégétalise peut-être, on met des fleurs un peu partout, voilà.
- Voilà, ça s'appelle un responsable politique de nos grandes villes de...
Transcription générée par IA