Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- Si vous cherchez la bagarre, vous êtes venus à la bonne place.
- Si vous cherchez la bagarre, regardez-moi bien en face.
- Écoutez-moi bien Trump. Trump, petit commerçant, petit vendeur immobilier.
- On va vous répliquer et nous avons la personne qui va répliquer et qui va dire des choses fortes.
- Et d'ailleurs, depuis qu'il a entendu ça, Trump tremble, ne dort plus.
- Cauchemard, écoutez.
- Donald Trump, il ne réagit que par rapport au portefeuille, par rapport à l'argent.
- C'est sa seule conduite.
- Vous le voyez même pour l'Ukraine, de manière indécente, insolente, où il exige pour ne même plus protéger l'Ukraine, que l'Ukraine lui donne des terres rares.
- Vous le voyez sur d'autres sujets, à chaque fois il demande des compensations ou il veut de l'argent.
- Donc il faut le toucher.
- Là où ça le fait le plus mal.
- Et d'ailleurs, vous avez remarqué que depuis quelques jours, l'économie américaine est déjà affectée par ses premières décisions.
- Eh bien nous, les Européens, et les Français doivent être en première ligne, nous devons lui faire mal.
- Très mal.
- Oui, oui, oui.
- Absolument Bruno Le Maire.
- Euh, non, non, non, pardon, pardon, je me suis trompé.
- Je croyais que c'était Bruno Le Maire qui, encore une fois, veut mettre à genoux l'économie russe avec le succès que l'on sait.
- Non ! C'est François Hollande, le député de Corrèze, ancien président de la République, qui dit que Trump n'est obsédé que par l'argent.
- Cher François Hollande, Trump, il est multimultimilliardaire.
- Si c'est une question d'argent, pourquoi il s'est mis à être président des Etats-Unis ? Il y a même la question du pouvoir.
- Il a quand même perdu beaucoup d'argent en chemin.
- Alors oui, il n'est préoccupé que de l'argent.
- Il pense aux terres rares, etc., etc.
- Voilà, il faut donc qu'on lui fasse mal, très mal.
- Et ça, c'est quand même des positions assez étonnantes.
- On est dans une période de crise géopolitique mondiale.
- Très forte.
- Et on va faire mal.
- Mais on va faire mal à qui ? On va faire mal à quoi ? Avec quelles armes ? Avec quoi ? Il ne s'agit pas de dire « Trump, vous êtes formidable » et de se rendre à Trump.
- Mais il s'agit d'avoir une politique.
- Il ne s'agit pas de faire des petites paroles de café du commerce, ou de zinc, ou de... Vraiment ! C'est étonnant que quelqu'un comme François Hollande, qui est quand même un homme d'expérience, qui a quand même vécu à l'Élysée quelques temps, et puis aujourd'hui a retrouvé un poste de député, s'amuse à dire ça.
- Il sait très bien que ce n'est pas le problème entre aujourd'hui les États-Unis, l'Ukraine et la Russie.
- C'est beaucoup plus compliqué que ça.
- On aimerait quand même avoir un personnel politique français qui s'occupe vraiment de réfléchir au rapport des forces, de réfléchir à ce qu'on peut faire, au lieu de décider comme ça arbitrairement de lancer des petits anathèmes, et des petits anathèmes ridicules, au lieu de voir ce qui se passe.
- Alors François Hollande, je vous assure, faites un peu d'effort, et je vous avais dit des phrases magnifiques comme « c'est pas cher, c'est l'État qui paye », etc.
- Eh bien écoutez, payez-vous de bonnes résolutions, je vous assure, ça vous fera du bien.
- La sagesse est un plat qui ne se mange pas froid.
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Transcription générée par IA