Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- Et je lui ai dit, toi tu me fous les glandes, puis t'as rien à foutre dans mon monde.
- Arrache-toi de là, t'es pas de ma bande, casse-toi du cul et marche à l'ombre.
- Oui, c'est à peu près ce qu'on a dit sur Trump et Vance.
- Alors vous avez mis en de quoi vous parlez ? Eh bien c'était danser dans l'air un journaliste Antoine Victine.
- On l'a interrogé sur Donald Trump et son vice-président G.D. Vance.
- Et on lui a demandé son avis, il était là pour participer.
- Et voici ce qu'a dit ce journaliste.
- On a moqué des armées qui n'ont pas fait la guerre depuis 30 ou 40 ans.
- La France et l'Angleterre étaient visiblement dans le viseur.
- Ça a beaucoup heurté les militaires naturellement.
- Les méthodes sont importantes en fait.
- Parce que quand on est face à des personnalités politiques d'un nouveau type et d'un type néo-fasciste, je pense qu'on peut le dire, s'agissant de Vance et donc de Trump, les mots sont des armes.
- Et la moquerie, l'injure, l'agression, le mépris des morts, la subversion de la vérité, ça nous rappelle des choses.
- Ce sont des marqueurs d'un fascisme, d'une extrême droite fascisante au pouvoir.
- Et c'est ça qu'incarne...
- C'est vrai que c'est toujours très compliqué quand on lâche ce mot dans un débat.
- Mais vous considérez désormais que c'est applicable à ce que sont en train de venir les Etats-Unis ? Il y a une forme de néo-fascisme.
- Il y a une dimension révolutionnaire en plus dans le trumpisme.
- Il y a une forme de néo-fascisme.
- Alors évidemment, je me protège par ce terme de néo, parce que le fascisme nous rappelle des choses très européennes.
- Et les Etats-Unis ont une histoire évidemment américaine.
- Mais il y a aussi une histoire d'un fascisme européen.
- Il y a cette tentation, il y a cette pulsion récurrente à l'échelle des 80 dernières années.
- Et donc, on en est là.
- Voilà, on en est là.
- Mais dites-moi, ça c'est le journalisme, on en est là ? On se protège ? C'est ça ? Au lieu d'expliquer...
- Trump et Vance ne se conviennent pas des gens qui n'ont rien fait de leur vie, Vance non plus, etc.
- Ils ont un CV, ils ont une vie, ils ont un parcours.
- Et quand un journaliste, quel qu'il soit, se contente d'être un fasciste, c'est l'extrême droite, c'est néo-fasciste, mais qu'est-ce que c'est que cette paresse intellectuelle ? Qu'est-ce que c'est que ce vide absolument neuronal qui consiste au lieu effectivement de traiter l'information, de voir que Trump et Vance, ils ont dit des choses, on peut être pour, on peut être contre, on peut ne pas être d'accord.
- Ah non, c'est des fascistes.
- Et puis attention, je me protège, c'est des néo-fascistes.
- Il ne faut pas dire néo-fascistes embêtants parce que l'Amérique c'est particulier.
- Enfin, ce n'est pas possible, on ne peut pas avoir ce niveau.
- Ce n'est pas possible d'arriver à ce niveau de rachitisme du bulbe, pardon.
- Vraiment, je veux dire, moi ça me rend malade qu'il y a des gens qui occupent le micro et qui sont incapables de la moindre réflexion fasciste, mais extrême droite.
- Comme expliqué.
- Très bien, Sabrina, mais je beurre.
- Voilà, quand on n'a rien à dire, quand on n'a pas d'argument, quand on n'a que des béquilles, et bien on dit extrême droite.
- Et ça règle le problème.
- Lamentable.
- .
Transcription générée par IA