Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- C'était le plus grand général du Mexique, José de las Castañetas, c'était vraiment...
- Le général, le general Castañetas, chanté par les frères Jacques, on aimerait vous en faire entendre toute la chanson, elle est magnifique.
- Mais nous avons, nous avons aussi nos généraux, nos généraux de plateau.
- Ah, magnifiques les généraux de plateau quand même, nous sommes contents de les avoir parce qu'ils nous donnent toujours les meilleures informations.
- Ainsi, je prends évidemment l'un des généraux les plus exemplaires de cela, c'est évidemment le général Yakovlev, ancien dirigeant de l'OTAN, qui parle très souvent, et je ne dirai pas du matin au soir, sur LCI.
- Et voici ce qu'il a dit répondant à une question à propos de Poutine, de la Russie.
- Écoutez.
- Il est important de dire qu'il faut accepter finalement, voici les conditions de l'avenir Poutine, parce que finalement, il n'y a rien de pire que la guerre.
- Oui, oui, rien de pire que la guerre, oui, si, il y a la dénazification, version Poutine.
- À côté de ce que propose Poutine, ce que la France a vécu de 40 à 44, avec les Allemands, c'est peace and love.
- C'est peace and love. On est dans l'Eurovision.
- Formidable, formidable.
- Alors là, à ce niveau-là, vraiment, ça devient, certains ont dit lunaire, non, non, non, non.
- Ça devient anthropologique.
- Voilà. Donc, je ne sais pas ce que sont les plans de dénazification de Poutine, de ce qu'il appelle la dénazification, mais apparemment, Yakovlev sait déjà ce que va faire Poutine.
- Et à côté de ce que va faire Poutine, eh bien, ce qui s'est passé au radours sur Glane, la rafle du Veldiv, les tortures, les fusillades, tout cela, Jean Moulin, Klaus Barbie, mais c'est de l'Eurovision, c'est de la rigolasse, c'est Disneyland.
- Hein, c'est, ben oui.
- Écoutez, entre 39 et 45, 400 000 civils français ont été tués par l'occupant allemand.
- Je ne parlerai pas des millions de juifs, je ne parlerai pas des zyganes et des homosexuels.
- En tout cas, voilà.
- Voilà. C'est qu'un général, un ancien de l'OTAN, dit ça sur une chaîne et que personne ne le reprend.
- Parce que j'ai écouté la suite. Personne ne le reprend.
- Oui, oui, ben, l'occupation à côté de ce qu'a fait Poutine, mais c'est rien, 40-44, mais vous me faites rigoler.
- Vous allez voir ce que vous allez voir.
- Voilà. Écoutez, je n'irai pas plus loin dans le commentaire, parce qu'il y a eu aussi quelqu'un, c'est très intéressant.
- Aujourd'hui, en fait, Poutine, ça va beaucoup plus loin qu'Hitler, quoi.
- Poutine, c'est vraiment, je ne sais pas, Pol Pot, c'était de la rigolade, Mao Tse-tung, de la rigolade, Mussolini, n'en parlons pas, c'était un ange.
- Hitler, il est dépassé.
- Voici ce qu'a dit Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, hier.
- Hier, également, c'était conférence de presse, grand moment d'anthologie, écoutez Sophie Primas, porte-parole du gouvernement français.
- Je rappelle que Samuel Paty a été assassiné par un Tchétchène russe, et donc, y compris sur le terrorisme, le rôle de la Russie est engagé.
- Donc, aujourd'hui, il s'agit de prendre les Français, de ne pas faire peur aux Français, de manipuler les Français, mais juste de leur donner la réalité de la menace russe, qui est une menace réelle.
- Vous êtes sérieuse ? Non mais attendez, vous êtes sérieuse, vous êtes sérieuse ? Vous dites qu'il s'agit de ne pas faire peur aux Français, de ne pas manipuler les Français, alors que vous dites que c'est un Tchétchène russe qui a égorgé Samuel Paty ? Ah bon, c'était pas du tout, il n'y avait pas d'islamisme là-dedans, il n'y avait pas de mobilisation, il n'y avait pas de fausses nues, non, non, non, elle dit comme ça, le porte-parole du gouvernement, un Tchétchène russe a assassiné Samuel Paty, point.
- Elle arrête là, mais dites-moi, on est en France, on est chez, je croyais, chez des adultes, qui ont leur neurone à la place.
- Non, mais apparemment, Sophie Prémas, voilà, on y va.
- Eh bien écoutez, relisez les malheurs de Sophie, de William Styron, cher porte-parole, je crois que vous feriez bien de prendre votre temps et de réfléchir.
-...
Transcription générée par IA