Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- Alors le drapeau français, le drapeau français d'abord effectivement est Marine Tondelier qui a donné une interview à ce BFMT.
- Marie Tondelier, la présidente d'Europe Ecologie Les Verts, a rappelé qu'effectivement il n'y a pas que l'extrême gauche et qu'il n'y a pas que l'un certain nombre d'islamistes ou d'intégristes qui frappent et qui tuent.
- Il y a aussi une extrême droite, il ne faut pas dire qu'elle n'existe pas, c'est pas vrai, elle existe.
- Simplement elle n'est pas partout quand on commence à traiter Bruno Retailleau et n'importe qui d'extrême droite.
- Dès que vous avez une parole dissidente, c'est évidemment n'importe quoi.
- Mais elle rappelle qu'il y a eu, il y a quelques mois, un meurtre et un meurtre qui méritait qu'on le rappelle.
- Mais en même temps, et c'est là où on voit quelque chose qui ne tourne pas rond dans la parole d'un certain nombre de nos politiques.
- Écoutez Marine Tondelier.
- L'affaire du meurtre de Jamel Benjala qui est à Dunkerque et qui a été assassiné par le chef dans le nord des brigades.
- Brigade Patriote du Nord qui est un groupe fasciste, un groupe télégramme avec beaucoup d'inscrits.
- Chez lui a été retrouvé une vingtaine d'armes dans son coffre, une arme chargée, une machette, des drapeaux de la France.
- Et il a assassiné donc.
- Voilà, il a été assassiné.
- Alors plus qu'une nationaliste, fasciste, dit Marine Tondelier, la Brigade Patriote du Nord, effectivement.
- Un assassinat, en tout cas un meurtre, c'est impardonnable, c'est inexcusable encore une fois.
- Quelle que soit l'origine et le parti pris du bourreau.
- Nous ici, vous voyez, nous ne pratiquons pas l'indignation à géométrie variable.
- Nous n'avons pas les bons bourreaux, les mauvais bourreaux, les bonnes victimes et les mauvaises victimes.
- Nous ne pratiquons pas le mensonge par omission.
- Contrairement à un certain nombre de gens qui feraient mieux de se regarder devant la glace.
- Mais alors il y a quelque chose, moi, qui m'a étonné.
- Elle parle, Marine Tondelier.
- On a retrouvé des éléments chez elle, des armes, etc.
- Pardon, chez le domicile du meurtrier présumé.
- Parce que, eh bien, on a trouvé des drapeaux français, dit-elle.
- Alors attendez, on va prendre un peu de temps.
- Donc le drapeau français, si j'ai bien entendu, devient un des éléments de l'extrême droite fasciste.
- C'est-à-dire que si on a, si on met à sa maison, sur son balcon et sur Brandy un drapeau français, d'ailleurs, c'était très intéressant, la manifestation du 22 mars, de samedi dernier, il n'y avait pratiquement aucun drapeau français.
- Et quand il y avait, eh bien, ils étaient un peu en dehors de la manifestation.
- On a tous regardé les images.
- Mais qu'est-ce que ça veut dire, une Marine Tondelier, qui est sûrement quelqu'un de très sincère ? Comment elle peut dire, dans la même phrase, on a trouvé des armes, on a trouvé des tas de choses, et on a trouvé des drapeaux français ? C'est-à-dire qu'en disant, on a trouvé des drapeaux français, ça veut dire, voilà la marque, que c'était un fasciste à la droite d'Adolf Hitler.
- Depuis quand le drapeau français, par une espèce d'extraordinaire dérive, et d'espèce d'extraordinaire décomposition, à la fois mentale, intellectuelle, ou je ne sais pas, existentielle, devient le drapeau d'un parti, le drapeau des fascistes ou des extrêmes droites ? Mais qu'est-ce que ça veut dire, ça ? Là, il y a un problème, encore une fois, venant de la part d'un leader politique.
- Ce n'est pas un alcoolo de comptoir, ce n'est pas une brève de zinc.
- C'est une responsable politique qui dit, on a trouvé des drapeaux français.
- Et elle dit ça, effectivement, d'une espèce de sincérité, comme quoi, oui, mais c'est comme si on avait trouvé des Kalachnikovs, des AK-47, et des bombes, et des cocktails Molotov.
- Donc, quand on en arrive là, franchement, il y a un problème.
- Il y a un problème.
- Il y a à se poser un vrai problème sur la parole, sur la réflexion, sur la responsabilité de la parole, et sur jusqu'où on va pour dire des choses.
- Si, vraiment, dans la tête d'un certain nombre de gens,...
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