Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- Tu dis parfois, tu dis souvent, n'importe quoi.
- C'est vrai Alain Barrière, tu dis parfois.
- Plus je t'entends.
- Eh oui, plus je t'entends, plus je te vois, mais pas plus je t'aime, plus je me demande à quoi vous servez.
- Mais écoutez, donc à l'Assemblée Nationale, Sébastien Delogu.
- « Vendredi, Manuel Valls, ministre de la République, prétend que l'antisémitisme vient essentiellement et historiquement du monde musulman.
- Ce n'est pourtant pas le cas de mon grand-père né à Oran, qui a déporté les Juifs à Haute-Visse. » Attendez, attendez, attendez, qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit que ce n'est pas le cas de mon grand-père né à Oran, qui a déporté les Juifs à Haute-Visse ? Bon, évidemment que c'est un absurde.
- Il ne faut pas se raconter des histoires.
- C'est évidemment un absurde.
- L'intérêt, c'est qu'il était en train de lire, parce qu'on a l'image là, il était en train de lire un texte, Sébastien Delogu.
- Et puis il a sauté un truc.
- Je ne sais pas si son grand-père a été déporté ou pas déporté, mais on sent, et il dit, voilà, « mon grand-père qui a déporté les Juifs à Haute-Visse ».
- Bon, il ne faut pas le prendre pour autre chose que c'est.
- C'est un absurde, c'est une erreur de langage, c'est une erreur de lecture.
- Mais quand même, vous savez, il faut rappeler que, quand même à cette antenne ici, sur Sud Radio, le même Sébastien Delogu avait dit, « Ouais, Pétain, je ne connais pas, il paraît qu'il était raciste, mais je n'en sais pas plus sur Pétain. » Voilà, etc., etc.
- À un moment donné, quand même, député de la nation, quand même représentant du peuple français, bon, peut-être on pourrait faire un tout petit peu, cher Sébastien Delogu, un petit peu de précaution.
- Tournez sept fois, huit fois, dix fois votre langue dans la bouche avant d'y aller.
- Voilà, c'est intéressant.
- Et alors, vous savez, il n'y a pas que Sébastien Delogu.
- Il y a.
- Il y a, évidemment, une autre députée, la France Insoumise, je vous assure qu'on ne fait pas exprès, mais voilà, c'était les exemples, Hercilia Soudé.
- Alors, nous citons très souvent Hercilia Soudé.
- Dès que Baudecouffler tombe sur Hercilia Soudé, elle m'envoie, elle me dit, « Tu as vu ce qu'elle a dit, Hercilia Soudé ? » Eh bien, voilà ce qu'elle dit, Hercilia Soudé, hier, en commission, une commission, et voilà, on y discutait, les immigrés, écoutez.
- « Vous pourrez aller faire disparaître de la circulation en les plaçant derrière les barreaux.
- Et c'est quoi la prochaine étape ? Les exterminer comme en 39-46 ? » Ah oui, on parle des immigrés, oui, vous les mettre derrière les barreaux.
- « Et c'est quoi la prochaine étape ? » dit-elle.
- « Vous les exterminer comme en 39-46. » 46 ? Attendez, 46, mais je croyais que la guerre s'était arrêtée en 45, que le débarquement avait eu lieu le 18 juin 44, et que le reste s'était arrêté en 45.
- Eh bien, non, non, c'est 39-46.
- Je suis assez content que notre chère Hercilia Soudé réécrive l'histoire.
- Vous voyez, il y avait Mal et Isaac, eh bien maintenant, il y aura le manuel Soudé.
- Demain, ce sera 48, 49 ou 50.
- Voilà, ainsi va le monde de la représentation parlementaire, en tout cas, un certain monde.
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Transcription générée par IA