Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- On ira tous au paradis, mal moins, qu'on soit béni ou qu'on soit maudit.
- Eh ben oui, écoutez, espérons-le, qu'on irait tous au paradis, bien sûr.
- Espérons-le, alors de quoi ? Soins palliatifs, aide à la fin de vie, euthanasie, qu'est-ce qu'il faut faire, le droit à mourir, vous savez, c'est une question extrêmement importante, effectivement, qui est en pleine discussion au Parlement, mais aussi partout en France, fête de société, fête de vie, bien sûr.
- Alors voici ce qu'a dit donc Sandrine Rousseau, la députée Sandrine Rousseau, écoutez.
- Si on accorde à des Français le droit de ne plus souffrir, s'ils souhaitent recourir à cette aide active, cette aide à mourir, eh bien il faut l'accorder à toute personne qui est sur notre territoire.
- Donc moi, je voudrais que, déjà que les étrangers qui ne sont pas en situation régulière ont quand même des conditions de vie terribles, si en plus, au moment de la mort, on leur refuse un droit fondamental, il me semble que ça n'est pas humain.
- Eh bien voilà, et voilà. Alors c'est intéressant parce que, ok, elle parle du fait de dire, oui, mais écoutez, n'oubliez pas quand même les étrangers, n'oubliez pas les immigrés, n'oubliez pas les gens en situation régulière, etc.
- Et elle dit quand même...
- Cette chose assez hallucinante, enfin, je ne sais pas.
- Déjà que les étrangers en situation régulière ont des conditions de vie terribles, si en plus, on leur refuse un droit fondamental au moment de la mort, il me semble que ce n'est pas humain.
- Ah ben oui, c'est-à-dire que, comme ils souffrent beaucoup plus, donc écoutez, accordez-leur le droit à mourir quand même.
- Elles ne se rendent peut-être pas compte de l'ambiguïté du propos, franchement.
- Alors, qu'on ait des...
- Que le droit à mourir soit accordé à tout le monde, ou l'aide à mourir soit accordée à tout le monde, très bien.
- Mais c'est en fonction des conditions terribles des immigrants.
- Et vous savez, il y a eu quelque chose, Sandrine Rousseau, il faut être toujours clair, et plus clair que ça.
- Parce qu'on a vu des internautes, alors des internautes, allez, je dirais de l'extrême droite, peut-être, ou extrémistes, mais qui ont répondu sur Twitter au propos de Sandrine Rousseau en disant, mais attendez, Sandrine, Sandrine, nous, à la base, on voulait juste les remigrer, on ne veut pas qu'ils meurent.
- C'est-à-dire à ce genre, évidemment, et à ce genre d'extrémité assez minable.
- Mais vous provoquez cela en disant ça, vraiment.
- Alors, on a l'impression vraiment quelquefois que les mots n'ont plus de sens, et que pour certains, les sens n'ont plus de mots.
- .
Transcription générée par IA