Les dauphins sont-ils mieux traités que les pêcheurs ?
Au programme :
Les dauphins sont-ils mieux traités que les pêcheurs ? / Les JO 2024 sont-ils vraiment made in France ? / Une partie du Parlement européen a voté contre la publication des contrats Pfizer...
Du lundi au jeudi, André Bercoff parle vrai ! Perles, huées, bravo... retrouvez les coups de gueule d'André sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Alors protestation vraiment du comité national des pêches qui dit ONG extrémiste, défendant une espèce."
"A la pêche aux moules, moules, moules Je ne veux plus y aller maman Les gens de la ville, ville, ville M'ont pris mon panier maman Les gens de la ville, ville, ville.."
André Bercoff : Et oui, les moules aussi hein, dans le panier de la ménagère, dans le caddie hein, elles ont bien augmenté. Mais là il s'agit pas de moules, là il s'agit de dauphins. Alors qu'est-ce qui se passe en ce moment ? Et bien 450 bateaux français vont devoir rester à quai pendant un mois pour préserver les dauphins dans une vaste zone allant du Finistère au Pays Basque. L'Atlantique c'est du Finistère au Pays Basque, ça fait un sacré paquet de kilomètres. Alors interruption d'activité qui sera en partie indemnisée par l'Etat, mais qui risque de faire grimper les prix sur les étals. Pourquoi ? Parce que, et bien pour la première fois, effectivement on savait qu'il y avait des décès de petits c'est assez de petits dauphins qui étaient pris accidentellement dans les filets et évidemment ça réduisait beaucoup, beaucoup la présence des dauphins dans l'océan, etc. En même temps, alors en première, les ONG environnemental, les ONG écologistes ont beaucoup, beaucoup fait pression là-dessus, et puis ça s'est fait pendant un mois là. Alors évidemment protestation vraiment du comité national des pêches qui dit ONG extrémiste, défendant une espèce. Alors le comité national des pêches dit non, non, non, non, il n'y a pas de danger en danger, il n'est pas le dauphin en danger dans ce secteur. C'est aberrant de stopper des entreprises comme ça pendant un mois. Et effectivement, effectivement, vous savez, il y a beaucoup de pêcheurs qui pourraient acheter leur bateau, t'emprunter, on est prêt. Ça va être au moins, au moins, au moins 10 000 à 15 000 euros de manque à gagner, disent-ils. Et beaucoup plus d'ailleurs, certains. Et qu'est-ce qu'ils vont devenir ? Et c'est très très compliqué. (...)