Retranscription des premières minutes :
- C'est mon devoir de citoyen.
- Je n'ai fait qu'une voix.
- 20h, des vraies voix citoyennes.
- Aurélie Gros, Stéphane Pelet.
- Et oui, comme chaque lundi soir, nous les retrouvons.
- Alors ce soir, uniquement Stéphane Pelet, parce qu'Aurélie Gros, c'est week-end.
- Je ne sais pas, ce ne serait pas le lundi de Pâques.
- C'est ça, c'est ça.
- En tout cas, vous êtes tous les deux les coprésidents.
- Bonsoir Stéphane Pelet, coprésident du G500 citoyen à l'origine du mouvement Idéal Citoyen.
- Un mouvement né, on le rappelle, c'est important, d'une certitude. Les citoyens, les agriculteurs, les jeunes, les associations sont les premiers à vivre les effets des crises climatiques, sociales, alimentaires, et donc les premiers à proposer des solutions.
- Ça tombe bien, ce soir, nous parlons de ce qui nous relie tous.
- La terre que nous habitons, cultivons ou transformons.
- Dans un pays où plus d'un agriculteur sur deux partira à la retraite d'ici 10 ans, et où les effets du dérèglement climatique touchent déjà 87% des exploitations agricoles.
- L'enjeu n'est plus seulement agricole ou environnemental, il est civilisationnel. Dans une première partie, nous évoquerons la question de l'eau, dans une seconde, celle de l'agriculture.
- Stéphane Pelet.
- Intimement lié, bien sûr.
- Est-ce qu'on peut ouvrir la première partie, Stéphane ? Avec grand plaisir.
- Nous allons rejoindre quelqu'un qui a de grandes responsabilités et qui va d'ailleurs nous raconter son parcours et l'ONG pour lequel il se dirige.
- Nicolas Imbert.
- Nicolas Imbert, Green Cross.
- Il est directeur exécutif de Green Cross France et Territoire.
- Bonsoir, Nicolas Imbert.
- Bonsoir et grand merci de nous donner la parole ce soir parce que à la fois l'eau et l'alimentation ont singulièrement besoin qu'on s'exprime pour parler d'eux, d'elles et de nous.
- En France, un degré de hausse en moyenne, c'est déjà plus de 25% de perte d'eau dans les sols agricoles.
- Il faut le dire, cette conférence, qui va se tenir dans quelques jours, les 2 et 3 mai dans la Drôme, avec des visites d'exploitation agricole puis ensuite des débats dans différents villages dont le petit village Saint-Sauveur gouverné dans le parc des Baronies.
- Tout ça prend sa place, vous savez, dans une sorte de Tour de France, d'étape régionale du sommet citoyen qui, lui, se déroulera les 12, 13 et 14 juin à Lille.
- Et c'est pour ça que c'est très important.
- Il n'y a pas que des grandes villes dans lesquelles on tient les débats, il y a aussi, comme vous l'avez dit, le territoire agricole.
- Vous savez que c'était des millions d'exploitations il y a encore quelques années, il n'y a plus que 370 000 exploitations agricoles.
- Ça veut dire que, désormais, la France n'est plus tout à fait non plus autosuffisante, et notamment parce qu'il faut qu'elle fasse évoluer ses exploitations.
- Et là, on aborde des questions géopolitiques qui sont très très très prégnantes en ce moment. Alors, donc, Nicolas Imbert, voilà, Nicolas Imbert, directeur exécutif de Green Cross France et Territoire, travaille depuis des années à la croiser des chemins, ceux du climat, de l'écologie, des territoires et des politiques publiques. Nicolas Imbert, donc, dirige Green Cross, une ONG fondée par Mikhaïl Gorbatchev, l'ancien président de l'URSS qui a fait passer la glace noce, qui est la perestroïka, pour passer à un autre monde.
- Il y a des aspects de son parcours qu'on ne connaissait pas.
- Nicolas, bonsoir. Donc, on vous donne la parole ce soir, d'abord, parce qu'il faut nous dire qui vous êtes, quel est ce beau parcours qui vous mène jusqu'à cette grosse ONG Green Cross, et puis surtout la chance qui fait que vous êtes disons domicilié dans le sud de la France, puisque votre poste est basé à Marseille.
- C'est vrai qu'il y a pire.
- Absolument. Et je suis à Marseille, et j'étais également il y a quelques jours dans les Alpes, et peut-être qu'on y reviendra quand on parlera de résilience et d'alimentation.
- Donc, pour répondre à vos questions, je suis ingénieur de formation, et ça fait dix ans, effectivement, que j'ai rejoint cette association Green Cross, qui est une ONG, que je dirige, et dont l'activité est d'aider, d'accompagner la résilience des territoires. Comment faire en sorte que les effets du dérèglement...
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