Retranscription des premières minutes du podcast :
- Alors ça, c'est une belle initiative. Mais nous en avons l'habitude avec le G500. Représenté ici par Aurélie Gros et Stéphane Pelé, la question de la santé.
- Eh bien, puisque nos politiques n'arrivent pas à se mettre d'accord, à proposer quelque chose de concret, eh bien le G500 organise à Lille et plusieurs réunions avec les professionnels de la santé pour réfléchir et proposer concrètement.
- Nous en parlons avec le docteur Arnaud Chiche, président du collectif Santé en danger et anesthésiste réanimateur à Hénin-Beaumont.
- Lauriane Vermeuer est là, membre de la coordination nationale des infirmières libérales en colère.
- Et puis le docteur Anne Vernet, présidente du syndicat national des praticiens hospitalisés anesthésistes réanimateurs.
- Trois représentants de cette grande famille présente. Arnaud Chiche, vous êtes avec nous.
- Peut-être avant de vous donner la parole, Stéphane Pelé, il y a trois grands thèmes.
- Ah mais je le tiens de tous ces bons professionnels qui sont avec nous ce soir et puis toutes les centaines d'autres qui vont se réunir dans nos différentes étapes de travail d'ici juin.
- On aura vraiment complètement mis au point cette loi d'orientation et de programmation.
- Il y a en effet trois fondamentaux. Il faut former, former beaucoup plus. Mais ça, je pense que nos amis soignants vont le dire ce soir.
- Il faut ensuite fidéliser avec des conditions de vie, de travail bien meilleures. Sinon, à un moment, on s'en va. On peut pas tenir.
- Et puis troisièmement, il faut continuer à attirer, à attirer les meilleurs. Donc il faut une méthode pour une plus grande attractivité de ces métiers.
- Formation, fidélisation, attractivité.
- On s'intéresse d'abord à la formation. Il y a une carence importante dans le domaine, Arnaud Chiche ? Ben oui. En fait, la crise actuelle du système de santé, c'est aussi une crise démographique, en fait. On manque d'infirmières, on manque d'aides-soignants, on manque de médecins.
- Et ça, les politiques, on en parlait depuis longtemps, mais il n'y a jamais de solution en face. Donc ce serait mentir aux Français de dire qu'on peut améliorer l'accès aux soins sans former plus de monde.
- Donc il faut que ces lois de programmation santé, dont vous l'aurez compris, qui va balayer plein, plein, plein de sujets, il faut absolument qu'elles laissent la place à des sujets de formation.
- Comment on peut fidéliser des étudiants dans les études d'infirmiers sans qu'ils les abandonnent ? Comment on peut éviter que des étudiants en médecine recalés au concours de médecine trop sélectif, qui vont après suivre à l'étranger, restent en France ? Il y a un gros, gros, gros chantier formation.
- Peut-être, Anne Vernet, médecin, tout le monde a parlé de ces fameux quotas qui limitent...
- ...la possibilité de suivre une carrière de médecin. Mais là, quand on parle de formation, ça veut dire que nous, en France, nous ne savons pas bien former nos médecins ? Ça va encore plus loin, là.
- Alors la qualité de la formation en France, elle est excellente. Je pense que...
-...
Transcription générée par IA