Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, 19h-20h, les vraies voix de l'emploi.
- Les voix de l'emploi, bienvenue à vous sur Sud Radio, on est ensemble jusqu'à 20h.
- Nous allons parler travail, embauche et parfois crise aussi effectivement.
- Vous l'avez entendu dans les jours qui précèdent, les fermetures d'usines qui se multiplient.
- Et pas que d'usines d'ailleurs, de magasins de grande distribution, notamment 150 000 emplois seraient menacés l'année prochaine.
- C'est ce que redoute la dirigeante de la CGT, Sophie Binet, qui parle de 200 plans sociaux à venir.
- On en listera quelques-uns, mais avec cette question, notamment sur les usines et l'industrie.
- La désindustrialisation est-elle une fatalité ? Non, nous répondra notre invité que nous allons recevoir dans un instant.
- On va parler aussi des métiers qui recrutent, mais qui ont du mal à recruter.
- C'est le monde à l'envers, ce sont les artisans.
- A partir de 19h30, on recherche en France, tenez-vous bien, 15 000 menuisiers, 12 000 plombiers, 9 000 boulangers pâtissiers, 8 000 bouchers.
- On les recherche tellement que c'est souvent bien payé.
- On va en parler avec notre deuxième invité à 19h30.
- C'est le président de la Chambre des métiers et de l'artisanat.
- Et puis, pour vous donner deux ou trois solutions, après tout, et montrer un petit peu d'innovation aussi dans le secteur, on vous présentera à la fin Workiz.
- C'est une start-up, une application qui veut devenir le Tinder, c'est-à-dire le site de rencontre des demandeurs d'emploi ou des recruteurs.
- On en parlera à la fin de cette émission.
- Bienvenue à tous dans les vraies voix de l'emploi.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Je le disais, non, la désindustrialisation n'est pas une fatalité.
- C'est un peu votre mot, c'est un peu votre devise en ce moment, Olivier Luancy.
- Bonsoir.
- Bonsoir, oui, c'est ma devise.
- En tout cas, c'est une conviction que j'ai chevillée au corps.
- Mais écoutez, justement, vous allez essayer de nous rassurer parce qu'on reçoit beaucoup de mauvaises nouvelles sur certains sites industriels.
- On a beaucoup parlé des usines Michelin.
- On en parle beaucoup, mais ce n'est pas les seuls qui inquiètent.
- Vous êtes professeur au CNAM et auteur de ce livre « Réindustrialiser le défi d'une génération ».
- D'une génération et aussi, on va le dire, d'un pays concrètement.
- Vous nous dites, c'est qu'on peut arriver à recréer de l'emploi là où on en détruit, mais à condition que tout le monde travaille ensemble.
- Il y a un peu de ça.
- D'abord, il faut se convaincre collectivement qu'on ne réindustrialise pas que pour créer des usines, que pour créer des millions de valeurs ajoutées qu'on va mettre dans une case valeurs ajoutées industrielles pour nos tableaux économiques.
- Non, réindustrialiser, ça a trois finalités.
- La première, c'est une question de souveraineté.
- Et ça, on l'a tous vécu pendant le Covid.
- On sait qu'il faut le faire.
- Il faut le faire.
- La deuxième, c'est réduire notre emploi.
- La troisième, c'est réduire l'empreinte environnementale.
- Il ne faut pas oublier que 50% de notre empreinte carbone, elle...
Transcription générée par IA