Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Travailleuse, travailleur, c'est à vous que je m'adresse particulièrement ce soir. » « Mon programme en trois points. Premièrement, le plein emploi. Deuxièmement, le plein emploi. Et troisièmement, le plein emploi. » « Peut-être que tu voudrais m'apprendre mon boulot. » « Il y a des gens qui travaillent ici. » « C'est du bon boulot, hein. » On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix de l'emploi, ce soir.
- On parle des auto-entrepreneurs, puisque plus d'un million d'entreprises ont vu le jour l'an dernier.
- Et près de trois quarts d'entre elles sont sous le statut d'auto-entrepreneurs.
- Un régime créé en 2015 pour offrir flexibilité et simplicité aux aspirants entrepreneurs.
- Mais l'inquiétude monte. La menace d'un abaissement du seuil d'exonération de la TVA à 25 000 euros de chiffre d'affaires annuel a semé le trouble face à la fronde.
- Le gouvernement a mis la mesure en pause. Mais pour combien de temps ? On va en parler avec nos invités.
- Alors, nos entrepreneurs, est-il un tremplin, en tout cas, pour le temporaire ou un statut réellement durable ? Et derrière ce terme générique, qu'est-ce que ça veut dire ? On va en parler avec nos invités.
- On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix de l'emploi.
- On est ensemble jusqu'à 20h.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et nous sommes avec le papa de l'auto-entrepreneuriat, François Hurel, qui est avec nous, président de l'Union des auto-entrepreneurs.
- Bonsoir, merci d'accepter notre invitation.
- Bonsoir.
- Delgène est avec nous, président fondateur du cabinet Technologia et spécialiste de la protection sociale.
- Bonsoir, Jean-Claude Delgène.
- Merci, en tout cas, d'avoir accepté notre invitation.
- On va parler d'abord réglementation.
- Pour tous ceux qui nous écoutent, qui ont entendu ce terme ces derniers temps dans l'actualité, qui se disent qu'est-ce que ça veut dire exactement ? Et quelle est la différence avec une entreprise classique ? Avec vous, François Hurel.
- Alors, peut-être déjà un tout petit mot.
- Le régime de l'auto-entrepreneur a été créé en 2009.
- Aujourd'hui, un peu plus de 6,5 millions de Français s'y sont inscrits.
- Il en reste à peu près 3,5 millions.
- Donc, ça en fait le régime d'ailleurs le plus pérenne, si jamais on le compare à tous les autres régimes.
- Alors, effectivement, le gouvernement a...
- Alors, j'ai envie de dire, a laissé passer un amendement visant à l'abaissement du seuil de la TVA.
- Alors, c'est...
- En réalité, le régime de l'auto-entrepreneur, il est basé sur un régime fiscal et un régime social.
- D'accord.
- Ultra simplifié.
- Il ne...
- Il se...
- Il se déclare, il se paye...
- En fait, les cotisations se payent au prorata, en pourcentage du chiffre d'affaires encaissé.
- Mais c'est un régime qui a la particularité, dans le droit européen, évidemment, d'être hors du champ de TVA.
- Ça veut dire que lorsqu'on fait un chiffre d'affaires inférieur à 37 500 ou inférieur à 85 000, suivant l'activité, est-ce qu'on fait du commerce, est-ce qu'on fait du service, on est hors du champ de TVA.
- Si on le souhaite.
- En revanche, si on souhaite...
- Si on souhaite être dans le champ de la TVA, on s'y met spontanément.
- Mais c'est être hors du champ de TVA, ça veut dire qu'on est dans un dispositif ultra simple.
- Et le gouvernement, je pense, a laissé passer un amendement.
- Je ne suis pas sûr qu'il l'ait vraiment vu.
- Et ça a déclenché...
- Ça veut dire qu'ils n'ont pas capté.
- Il s'est passé quelque chose et...
- Je pense que c'est dans le...
- Dans un...
- Dans en fait un budget qui est reparti, qui a été reconstruit à partir d'un précédent budget.
- D'accord.
- On en parlera tout à l'heure.
- Il s'adresse à qui, aujourd'hui, ce statut, exactement ? Environ à peu près un tiers de gens qui l'exercent à titre exclusif.
- Ils ont, en général, un âge inférieur à 40 ans.
- D'accord.
- Et ils ont la particularité, c'est qu'ils sont à parité.
- C'est-à-dire qu'ils sont autant d'hommes que de femmes.
- Quand vous dites aux alentours de 40 ans, ça veut dire qu'on parle de reconversion, souvent ? Pas forcément, non.
- D'accord, ok.
- Non, ça peut être effectivement des primo-excédents à l'activité.
- D'accord.
- C'est-à-dire de plus en plus nombreux.
- On a un gros 30%,...
Transcription générée par IA