Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
- Bienvenue, merci d'être avec nous sur Sud Radio, bienvenue dans les vraies voies de l'emploi ce soir au sommaire de cette émission.
- On va vous parler de l'indispensable à des secteurs comme le tourisme, l'agriculture ou la restauration.
- Les emplois saisonniers répondent au pic d'activité tout en offrant un accès rapide à l'emploi, souvent choisi par les jeunes, par les personnes en tout cas, ou en reconversion.
- Ces postes sont l'occasion peut-être d'une première expérience ou une façon de tester un métier.
- Pour les employeurs, c'est un moyen souple de renforcer ses équipes, à la fois une solution d'urgence et un levier d'insertion.
- Le travail saisonnier reste un pilier discret alors qu'il est essentiel aujourd'hui à notre économie.
- On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voies de l'emploi, on est ensemble jusqu'à 20h.
- Et je suis très bien entourée ce soir avec Jean-Claude Delgène que vous connaissez bien, président fondateur de Technologia.
- Bonjour Jean-Claude, vous n'avez pas de micro ? Ah bah ça y est, vous l'avez maintenant.
- Bonjour Cécile.
- Voilà, vous avez été bien sage, donc du coup on vous a rendu.
- La voix Pierre Porchet est avec nous, dirigeant de Oh My Season, start-up dédié aux emplois saisonniers.
- Bonsoir, merci d'être avec nous. Le micro très près de vous.
- Bonsoir, merci.
- Beaucoup plus près.
- Et on va démarrer justement avec ces recrutements saisonniers, l'urgence permanente.
- Jean-Claude Delgène, pourquoi ce métier est en crise, toujours en tension et en crise ? Alors, ce que l'on constate c'est qu'effectivement, le secteur que vous avez cité, l'hôtellerie, la restauration, mais aussi l'agriculture sont des demandeurs, sont des...
- Le tourisme par exemple.
- Le tourisme, oui, tout à fait, sont des secteurs à forte main d'oeuvre, mais qui ne sont pas forcément très rémunérateurs et qui ont des conditions de travail parfois quand même très difficiles.
- Prenons par exemple la restauration, vous avez souvent des coupures, c'est-à-dire que les gens travaillent de 11h vers 15h, et puis après ils ne sont plus rémunérés, ils reprennent après vers 18h, 30h, 19h et parfois assez tard.
- Donc ce sont des métiers assez éprouvants, mais qui ne valorisent pas l'engagement.
- Donc il faut trouver de nouvelles méthodes pour pouvoir attirer ces jeunes, ce sont des métiers qui sont quand même intéressants.
- Dans d'autres secteurs, par exemple l'agriculture, la cueillette des fruits, des légumes en été, où il y a vraiment de gros besoins, on voit que les personnes, ce qu'on appelle les autochtones, ne veulent plus faire ce travail.
- Bien sûr.
- Donc il faut faire appel à des gens qui viennent du Maroc, de Roumanie, qui s'installent pendant l'été pour pouvoir effectivement aller ramasser les fruits, les légumes qui nous viennent dans nos assiettes.
- Donc vous avez dit tout à l'heure un mot discret, des travailleurs discrets, je dirais que c'est plutôt des travailleurs qui sont oubliés, et c'est grâce à eux, il y en a à peu près 2,5 millions chaque année.
- Ce qui est énorme.
- Oui, c'est énorme, c'est pratiquement 10% de la population active, salariés, donc c'est quand même beaucoup.
- Mais ces gens-là, en fait, malheureusement...
- Ils ne sont que très peu considérés, les conditions de travail, les conditions réglementaires d'embauche sont quelquefois négligées.
- Et si on veut vraiment éviter les frottements, en 2022, pour terminer sur un chiffre, il manquait 70 000 travailleurs à peu près pour pouvoir effectivement assurer globalement l'accueil.
- L'an dernier, on ne sait pas, mais l'an dernier, on a eu 100 millions de visiteurs en France.
- C'est énorme, des touristes, 100 millions.
- Il faut les gérer.
- C'est 70 milliards à peu près...
- 71 milliards.
- Au niveau de PIB, c'est énorme.
- Et pour autant, la logistique derrière, il faut l'assumer.
- Et donc, c'est pour ça qu'il faut...
- Et c'est très bien cette émission qu'on en avait parlé.
- Moi, je vous avais dit que c'était très, très bien, parce que ça permet de valoriser le travail de ces gens qu'on ne voit pas, qui sont un peu des invisibles, en fait, vous voyez ? Eh bien, que nous allons rendre visibles ce soir.
- Et puis, pas que nous, puisque Pierre Porcher est avec nous.
- Pierre Porcher, merci en tout...
Transcription générée par IA