Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France. 19h-20h, les vraies voies qui font rouler la France. » « On vous souhaite la bienvenue, les vraies voies qui font rouler la France. Elle est au sommaire de cette émission, arrivée sur le marché français l'an dernier.
- Le constructeur chinois Xpeng, spécialiste de la conduite autonome, continue son expansion à travers l'Europe.
- Actuellement, la marque propose deux modèles de SUV dans l'Hexagone. Thomas Rodier, directeur marketing et communication d'Xpeng, sera avec nous dans quelques instants. » « Le voyage automobile en France, créé en 1985, l'entreprise s'est imposée comme un leader dans la gestion de la fin de vie des véhicules et l'optimisation du réemploi des pièces détachées.
- Pour en parler, Florence Bayeul, directrice générale d'Indra Automobiles Recycling. » « H2 Grim, finaliste du Grand Prix ACF Autotech, est une entreprise technologique bretonne fondée en 2019, spécialisée dans les solutions énergétiques bas carbone pour le bâtiment, la mobilité légère et la flexibilité énergétique.
- Olivier Strat, le cofondateur, sera avec nous en fin d'année.
- On vous souhaite la bienvenue. C'est les vraies voies qui font rouler la France. » « Les vraies voies Sud Radio. » « Et on en profite pour vous dire que demain matin à 8h30, Benjamin Gleize recevra un invité exceptionnel, Philippe Tabarro, ministre des Transports, puisqu'on parle automobile.
- Et au 0826 300 300, quelqu'un qu'on aime beaucoup, Sylvain Resser, rédacteur en chef automobile au Figaro. Bonsoir Sylvain. » « Bonsoir Sylvain. » « Bonsoir Philippe. Bonsoir Cécile. Comment allez-vous ? » « Très bien. » « Très bien. » « Alors l'Union Européenne, par la voix de Stéphane Séjourné, a annoncé hier son plan pour relancer une industrie automobile, je cite, en danger de mort.
- On va sortir de la naïveté, a dit Stéphane Séjourné. Faut-il le croire, Sylvain Resser ? » « En fait, je ne vois pas trop ce que ça veut dire, sortir de la naïveté. C'est plutôt la Commission Européenne qui était un peu naïve de penser que les choses allaient changer comme ça avec le plan qui était décidé.
- Et on voit bien que finalement la vitesse de changement du marché n'évolue pas aussi rapidement que souhaité. Et les constructeurs avaient tiré la sonnette d'alarme déjà l'été dernier en disant que les objectifs mis en place à partir de 2025, les objectifs cassés de réduction du CO2, étaient finalement inatteignables.
- Et finalement, ce qui a été décidé cette semaine, c'est plutôt un premier pas qui va dans le bon sens.
- » « Ce qui est fou, Sylvain Resser, c'est que tout le monde en parle depuis déjà des mois et des mois et des mois. C'est-à-dire que là, on a l'impression de tomber de son armoire, mais en fait, les constructeurs l'avaient déjà anticipé. » « Le problème, et c'est vrai un peu pour tous, c'est qu'à chaque fois que le patient est malade, qu'on se décide à intervenir. Alors que les constructeurs, effectivement, tirent la sonnette d'alarme depuis quelques mois déjà.
- Parce que ce qui est en jeu, c'est des amendes, des milliards d'amendes.
- Ils avaient estimé à 15 milliards d'amendes le non-respect des normes de réduction de CO2. Et en fait, si on regarde bien, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que les constructeurs, cette année, ils devaient vendre au moins 25% de leur production en véhicules électriques.
- On voit que le marché européen ne dépasse pas les 15% aujourd'hui. Donc ce qui est ce qui est de se passer, c'est que soit on a arrêté de vendre des voitures thermiques, soit on a fermé des usines qui produisent des véhicules thermiques, ou soit finalement moins vendre de voitures thermiques, ce qui revient au même, et puis finalement payer des amendes, ce qui était difficilement concevable.
- En même temps, on ne peut pas obliger les acheteurs, en tout cas les consommateurs, enfin les automobilistes, à acheter des voitures électriques s'ils ne peuvent pas et s'ils n'ont pas les moyens, ça c'est sûr.
- Non mais c'est bien le problème.
- On ne peut pas faire, c'est finalement le client qui décide, on ne peut pas faire sans le client, c'est lui qui décide de...
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