Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France. 19h-20h, les vraies voies qui font rouler la France. » « La Chine change-t-elle la donne mondiale ? » Le livre d'Alain Perfit, souvenez-vous, c'était en 1973, quand la Chine s'éveillera, 52 ans plus tard.
- La Chine est devenue donc le premier marché mondial de l'automobile.
- Son industrie est en avance sur l'électrique, les batteries, les connectivités et impose ses marques en Europe.
- Ce bouleversement oblige France et Europe à repenser la production, l'innovation et la régulation.
- Mais à quel prix ? On va en parler avec nos invités à cette occasion.
- Mobiliens, l'organisation patronale française du commerce de l'automobile, a emmené à Pékin déjà en 2024 cette délégation d'une plus de 100 acteurs majeurs de l'automobile française à Changage pour avancer justement sur ces sujets et anticiper l'avenir.
- On va en parler avec nos invités.
- Avec nous aujourd'hui, Xavier Oran, qui est secrétaire général de Mobiliens.
- Bonsoir.
- Merci.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Sylvie, Sylvain, pardon, Resser, journaliste au Figaro.
- Bonsoir, Sylvain.
- Bonsoir, Cécile.
- Yann de Pontbriand est avec nous, président de l'Automobile Club de France.
- Bonsoir, merci d'être avec nous.
- On vous souhaite la bienvenue.
- C'est les vraies voies qui font rouler la France.
- Et on va commencer avec vous, Xavier Oran, puisque c'est important de le dire.
- Petit état des lieux.
- D'abord, ce voyage, c'était un départ à Pékin en 2024.
- Ça a été un peu...
- C'était un peu l'effroi, parce qu'on a été un peu le lapin dans les phares.
- Vous avez réitéré cette année à Shanghai, puisque c'est aussi le salon de l'auto, avec d'autres acteurs de l'automobile, ceux qui étaient à Pékin sont revenus aussi.
- C'était quoi l'intérêt, finalement, de partir ? Cet intérêt a plusieurs dimensions, en réalité.
- Parce que monter une délégation française de cette taille, 120 personnes, c'était d'abord la première délégation en volume étrangère qui était présente à Pékin l'année dernière et à Shanghai cette année.
- Et nous avons estimé chez Mobiance, avec nos partenaires de la PFA, mais aussi de la FIEF pour les équipes entières, qu'il était important de structurer une délégation française en tant que telle, comme le font un certain nombre de nos partenaires européens, je pense en particulier aux Allemands, et que le fait qu'il n'y ait pas jusqu'à présent de délégation française réellement structurée vraiment faisait défaut à la représentation des intérêts de notre pays.
- Même si nos constructeurs se sont relativement retirés, de la Chine ces dernières années, nos équipes entières françaises rayonnent en termes de compétences, mais aussi en termes de chiffre d'affaires en Chine.
- Et donc, dans le contexte géopolitique actuel très centré évidemment sur la question des droits de douane, il était d'autant plus important cette année de réitérer ce déplacement pour ses raisons économiques et géostratégiques.
- Mais au-delà de ça, je pense que même en l'espace d'un an, on voit de manière tangible combien la Chine est en train de se défendre, la Chine avance, avance très très vite.
- Et donc, on ne peut pas travailler dans la filière automobile européenne et française sans toucher du doigt, au sens vraiment physique du terme, la réalité de ce marché, les vibrations dans tous les sens du terme que l'on voit au cours du salon de Pékin, et puis maintenant cette année de Shanghai, parce qu'on voit qu'il y a une dimension culturelle.
- Est-ce que nos gouvernants français, européens auraient eu intérêt à faire ce voyage avant que vous le fassiez ? Je sais que l'époque devrait être moins à la création de nouvelles taxes et beaucoup plus à des économies.
- C'est une question de priorité, mais au chapitre des priorités, il me semble que l'argent des contribuables serait bien employé si nos hauts fonctionnaires s'offraient un billet pour aller précisément à Pékin et à Shanghai.
- Parce que le fait de faire le déplacement, et de s'ouvrir intellectuellement, culturellement, à la vitesse, encore une fois, de ce marché et à sa réalité, c'est tout autre chose que de le voir et d'évaluer ce marché de manière assez abstraite, et en fait lointaine, y compris sur le plan intellectuel, culturel et donc physique.
- Donc je plaide pour que cette...
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