Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Un arrêt de travail en quelques clics et sans même voir un médecin.
- Avec les réseaux sociaux, c'est très facile et complètement illégal.
- On sait de mieux en mieux les détecter, on affine nos contrôles, on se donne de plus en plus de moyens en termes d'outils pour pouvoir les détecter au mieux.
- On a des assurés qui fraudent et on a évidemment les professionnels de santé qui ne sont pas plus fraudeurs mais qui sont parfois à procéder à des facturations indues, des surfacturations, des cumuls de facturations.
- Et donc on a là aussi des comportements qui sont parfois frauduleux.
- L'assurance maladie vise donc à attraquer la fraude face à une hausse des dépenses qui pourrait dépasser les 17 milliards d'euros cette année.
- L'ACNAM prévoit d'auditionner 7000 médecins généralistes et de contacter les assurés en arrêt de travail depuis plus de 18 mois pour mieux encadrer cette situation.
- Alors parlons vrai, est-on à votre avis? Face à des fraudes ou des abus, faut-il moins indemniser les arrêts maladie à cette question? Y a-t-il une fraude massive sur les arrêts maladie? Vous dites oui à 66%.
- Vous voulez réagir? Au datant vos appels.
- Parce qu'elle est toujours là au 0826 300 300.
- Avec notre invité Marcel Garigou-Grandchamp, médecin généraliste et responsable juridique national de la Fédération des médecins de France.
- Bonsoir monsieur, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger, je sais que c'est un sujet qui n'est pas vraiment le vôtre.
- Comment? Je croyais que j'étais un homme universel.
- Un expert.
- Non mais sur toutes ces fraudes, vous, en tant que citoyen, est-ce qu'à un moment donné, vous vous dites qu'il faut réguler tout ça? Je vais me retrouver dans le même registre que tout à l'heure sur les évaluations.
- Je trouve tout à fait normal que l'ACNAM, compte tenu des abus, tend du côté de ceux qui viennent descendre.
- Ça n'a rien à invoquer des arrêts de travail abusifs que du côté des médecins qui tolèrent ou facilitent ce genre de fraude, réagissent comme elle le fait.
- Alors dans un monde idéal, évidemment, tout ça n'aurait aucun sens.
- Mais c'est la méthode qu'à l'ACNAM, me semble-t-il, et j'espère ne pas être naïf, c'est la seule manière de rétablir un peu de morale dans ces domaines.
- Tom Conan.
- Je ne sais pas s'il y a un problème systémique, ça peut arriver de manière ponctuelle.
- Mais après, s'il y a des réseaux vraiment qui sont organisés et qui effectivement font que c'est trop facilité.
- Mais après, je pense que le contexte, c'est quand même des gens qui sont à bout, qui font des burn-out, qui sont mal.
- Voilà, ça existe aussi et ce n'est pas des gens qui font exprès.
- Joseph Touvenel.
- Est-ce que la fraude est massive? Moi, je n'en sais rien.
- Est-ce qu'il faut lutter contre les abus? Oui, absolument.
- Du coup, ça demande des contrôles et ça me paraît légitime.
- De contrôler, y compris les médecins.
- Alors, il ne faut pas les contrôler comme si c'était la police qui déboulait.
- Il faut regarder parce qu'il peut y avoir des médecins qui donnent beaucoup d'arrêts par rapport à d'autres.
- Simplement parce qu'ils sont dans des zones où les gens sont en plus mauvaise santé.
- Pour des tas d'explications, ça peut être la pauvreté, ça peut être le travail, ça peut être beaucoup de choses.
- L'alimentation, plein de choses.
- Voilà, il faut y regarder de près.
- Ce n'est pas parce qu'un médecin donne beaucoup d'arrêts que forcément il est à la coule.
- Bien sûr.
- Mais ça peut être aussi le cas.
- Donc, les contrôles sont nécessaires.
- Ils sont logiques.
- Il faut faire comprendre à tout le monde que cet argent, c'est notre argent à nous.
- Et puisque c'est notre argent, ça doit être bien géré.
- Donc, il est légitime de contrôler.
- Avec intelligence, c'est mieux.
- Marcel Garigou-Grandchamp, je rappelle que vous êtes médecin généraliste, responsable juridique national de la Fédération des médecins de France.
- Comment ça se passe quand on est médecin ? Est-ce que vous avez des gens qui viennent vous voir et qui vous disent « Voilà, j'ai besoin d'huit jours d'arrêt maladie ».
- On...
Transcription générée par IA