Retranscription des premières minutes du podcast :
- Philippe Billiger, est-ce qu'on peut encore augmenter les impôts ? En général, lorsqu'on pose la question aux citoyens, faut-il augmenter les impôts ? Il a tendance, lorsqu'il est comme moi, qu'il n'est peut-être pas un technicien, il dit ça n'est pas la peine d'augmenter les impôts.
- Mais en revanche, je me demande si, pour tous ceux qui réfléchissent sérieusement sur la charge fiscale, je me demande si cette ligne rouge ne devient pas un peu délirante par rapport à l'état de la France.
- Il me semble, mais sans que je sois moi-même un spécialiste, qu'on pourrait, avec du courage politique, faire passer le message selon lequel les circonstances d'aujourd'hui imposent une augmentation ciblée des impôts.
- Je ne sais pas où et de quelle manière, mais ce ne serait pas un scandale ni pour la droite ni pour la gauche.
- Françoise Degoy.
- Oui, en mettant cette ligne rouge, Gérald Darmanin, de toute façon, bloque le jeu.
- Enfin, ce n'est pas que Gérald Darmanin.
- Il y a deux, Julien Oudoul aussi.
- Mais c'est normal, la base sociale du Rassemblement National, elle est sociale, la base des électeurs.
- Comment voulez-vous accepter des impôts ? Mais Julien Oudoul n'est pas le premier.
- Marine Le Pen l'a dit déjà la semaine dernière.
- Gérald Darmanin le dit au nom de l'ancienne majorité Macron.
- Je vois que Gabriel Attal est en train de faire sa propre story en racontant dans le point qu'il a une histoire à écrire avec les Français.
- Vous avez bien compris que ça, c'est la vengeance des députés macronistes à la dissolution et au fait que la droite a été balayée, laminée et que c'est elle qui se retrouve à gouverner.
- Donc, il faut bien comprendre dans cette déclaration, ça n'a rien à voir avec les impôts.
- C'est la révolte, si vous voulez, des troupes macronistes contre le patron.
- C'est ça que ça dit.
- Sombrine Pégan.
- Moi, je vais encore parler par rapport à ma pratique sur le terrain, c'est que je vois que la pression fiscale, elle est vraiment trop lourde et qu'à un moment donné, on peut peut-être se poser la question de savoir s'il ne faut pas baisser les dépenses.
- Parce que moi, mon associé ce matin était encore dans une conférence avec la Confédération des petites et moyennes entreprises.
- Et pour ces chefs d'entreprise là, la pression fiscale, elle est tellement importante que c'est 70% au niveau des impôts que ces chefs d'entreprise là doivent supporter.
- Et donc, c'est une pression pour eux.
- Et d'un autre côté, je suis aussi partagée parce qu'on sait très bien que ce qu'il en est pour les Français, c'est le pouvoir d'achat.
- Et donc oui, de prélever les impôts sur les plus riches, est-ce que ça ne serait pas un cercle vertueux de façon à faire en sorte qu'on puisse financer d'autres services publics ? Je suis partagée.
- Ça réagit au 0,826, 300, 300 où l'appel est à 5 centimes, toute taxe comprise.
- Ah ben, il y avait quelqu'un, mais la...
Transcription générée par IA