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Par avec Philippe Bilger, Sébastien Ménard, Farid Temsamani, Jean Garrigues, Emmanuel Razavi

Résistance de Michel Barnier à Matignon / Risque d'extension du conflit au Proche-Orient


Au programme : Michel Barnier peut-il jeter l'éponge ? / Faut-il craindre une extension du conflit au Proche-Orient ?
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Cet homme fait ses courses lorsque sa poche explose.
- A l'origine de ces explosions, des beepers comme celui-ci, portés par tous les membres du Hezbollah.
- Ça bien sûr, cela ressemble beaucoup aux fameuses unités technologiques de l'armée israélienne.
- Là, aujourd'hui, on imagine l'effroi que cela a dû provoquer dans les hauts rangs du Hezbollah.
- Et c'était peut-être finalement l'un des buts recherchés par cette attaque.
- L'inquiétude gagne les habitants. Ce vendeur de téléphones, le premier.
- Nous avons des téléphones ici. D'après moi, ils ne sont pas dangereux.
- Mais par précaution, on les a quand même enlevés du magasin parce que nous sommes inquiets.
- Se dirige-t-on vers une guerre totale entre Israël et le Hezbollah libanais ? C'est la crainte dans tous les esprits après cette nouvelle attaque.
- Au lendemain des explosions de beepers, les talkie-walkie piégés ont fait encore plus de victimes hier.
- 20 morts et 450 blessés.
- Alors parlons vrai, est-ce un coup fatal pour le Hezbollah ? Et coup de billard à trois bandes pour l'Iran ? Est-ce que le principal problème de la région, c'est l'Iran ? Et à cette question, faut-il craindre une extension du conflit au Proche-Orient ? Vous dites-vous à 72% ? Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Notre invité Emmanuel Razavi est avec nous.
- Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Vous êtes grand reporter et auteur du livre « La face cachée des mollahs » et le livre noir de la République islamique et d'Iran, publié aux éditions du CERF.
- Philippe Bilger, cette escalade de violence.
- Est-ce que ça vous fait peur ? Non, mais parce que je ne suis pas un spécialiste comme Emmanuel de cette région du monde.
- Et puis parce que j'éprouve un étrange sentiment dont je ne surestime pas la pertinence.
- Je suis frappé certainement.
- Emmanuel, dont j'ai souvent entendu les propos intelligents, va nous dire que c'est très grave.
- Parce que ça va induire un certain nombre de réactions.
- Mais je n'ai pas pu m'empêcher, lorsque j'ai appris ce tour de force technique et militaire qui a été suivi par les talkie-wotie, de dire qu'au fond, c'est un immense et terrifiant jeu ludique.
- Et je n'ai pas imaginé tout de suite que le Hezbollah et l'Iran pouvaient en tirer des conséquences.
- C'est tragique.
- Et que peut-être qu'ils ne le feront pas immédiatement.
- Donc, c'est une absurdité que j'ai ressentie.
- Mais d'abord, j'ai eu l'impression de me trouver face à un exploit incroyable qui a attiré une sorte d'enthousiasme général.
- Farid Temsamani.
- Moi, je ne pense pas qu'on se dirige vers une réponse, par exemple, du Hezbollah ou de son bras armé qui est historiquement l'Iran.
- Non.
- La raison très simple, c'est que les agendas sont différents les uns et les autres.
- Ce qui est certain, c'est qu'Israël, elle, a intérêt effectivement, puisque je rappelle que le nord de l'État hébreu, en réalité, est soumis régulièrement à des frappes, notamment de la part...

Transcription générée par IA

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