Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Les agriculteurs manifestent depuis des mois pour exprimer leur colère.
- La Macronie a fait le contraire à Strasbourg de ce qu'elle raconte aujourd'hui à Paris.
- Et l'Europe, elle doit faire sa prise de conscience aussi dans cette crise sur on veut une Europe puissance en termes agricoles ou on ne la veut pas ? Aujourd'hui, on est en train d'aider évidemment un pays qui est en guerre, mais au détriment de tous les agriculteurs français.
- Vous dites vouloir améliorer la situation socio-économique des agriculteurs et des zones rurales et leur garantir des revenus équitables.
- Mais c'est pourtant bien ici que les politiques qui mettent en péril les exploitations agricoles et les élevages européens sont décidées.
- La crise agricole a montré les inquiétudes mais aussi les espoirs de la profession au début de l'année.
- Une agriculture française de qualité mais qui demande à se battre à armes égales avec le reste du monde.
- Alors parlons vrai, notre agriculture va-t-elle rester compétitive dans la mondialisation ? Est-ce que son avenir passe par la qualité ? Et à cette question, croyez-vous en l'avenir de l'agriculture française ? Vous dites oui à 60%.
- Et on en débat d'ailleurs avec nos invités.
- Est-ce que quelque part, qu'est-ce qui différencie l'agriculture française des autres agricultures ? Tiens, par exemple en Europe. Jérôme, à vous.
- Alors on peut en parler en Europe mais même dans le monde.
- Même dans le monde, encore mieux.
- Aujourd'hui, depuis plusieurs années, notre gastronomie...
- D'abord, nos produits sont reconnus mondialement dans les plus sûrs au monde pour les consommer.
- Et aujourd'hui, c'est vrai que notre agroalimentaire et notre gastronomie sont reconnus et on a les meilleurs produits.
- Mais par contre, nous avons des contraintes.
- Des contraintes qui nous sont posées par l'Europe.
- Alors bien sûr, la France, on en rajoute une couche.
- Donc on a une distorsion de concurrence déjà européenne.
- Et après, malheureusement, nous n'avons plus les clauses de miroir.
- C'est-à-dire qu'on importe des produits qui viennent du monde entier et qui n'ont même pas les mêmes contraintes que nous.
- Alors on veut vraiment, en France, laver plus blanc que blanc pour nos produits à nous, franco-français.
- Et on ne regarde même pas ce qu'on importe pour faire consommer.
- Ce qui est incroyable, c'est que tous ces produits qui rentrent, ils sont dans l'ARHD principalement, dans la restauration de nos enfants.
- Et qu'est-ce qu'on mange ? Des produits qui sont dans une grande partie qui viennent du monde entier.
- Et là, on ne regarde pas ce que l'on mange.
- C'est une question de santé publique aussi.
- Tout à fait.
- Et franchement, il faudrait qu'on ait tous la même norme pour vraiment produire et consommer le même produit.
- Christophe Laforgue.
- Il y a des choses en termes au-delà de la production, de la qualité de la nourriture qui est ahurissante, c'est en termes écologiques.
- Ah oui ? C'est ce qui est aberrant.
- C'est qu'on continue à être dans...
Transcription générée par IA