Par Cécile de Ménibus et Philippe David avec Philippe Bilger, Michaël Sadoun, Farid Temsamani, Magali Filhue
Délégation française au Maroc // Nouvelles taxes sur le sucre et l'alcool
Au programme : Belattar, El Guerrab : la délégation française au Maroc est-elle une nouvelle transgression de Macron ? // Nouvelles taxes sur le sucre et l’alcool : la santé publique sert-elle de variable d’ajustement face aux déficits ?
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Les adeptes de soda devront-ils payer plus cher pour acheter leur boisson favorite ? J'imagine pour encourager les gens à consommer moins sucré.
- Non, c'est une façon supplémentaire de nous faire payer sur un produit.
- Si on a une taxe, c'est pas trop mal.
- Ça nous permet de choisir un peu plus sainement, boire sainement.
- L'an dernier, cette taxe soda a, certes, permis de rapporter 450 millions d'euros à l'État, mais n'a pas freiné les ventes de ces boissons sucrées.
- Quand on est dans une addiction au tabac, à l'alcool ou au sucré, on paye pour son addiction et on n'est pas toujours dissuadé par le prix.
- Un tiers des adultes et même deux tiers des enfants consomment trop de sucre.
- Une addiction responsable de l'apparition de nombreux troubles, diabète, hypertension, problèmes rénaux ou encore maladies cardiaques.
- Et les débutés ont donc adopté un amendement pour surtaxter les sodas et les bières de soda.
- Les bières très alcoolisées, lors d'un débat sur le budget de la Sécurité sociale, Geneviève Dariussec, la ministre de la Santé, se dit donc favorable à une nouvelle taxe sur les produits très sucrés, mais les professionnels de l'agroalimentaire dénoncent un choix budgétaire sous prétexte de santé publique.
- Alors parlons vrai, est-ce que vous avez le sentiment qu'on taxe le plaisir, puisque qu'on le veuille ou non, les sucres, les sodas, la bière, ça fait partie des plaisirs de la vie, même si l'alcool est dangereux pour la santé à consommer avec modération, ça c'est pour l'ARCOM.
- Est-ce qu'une hausse des taxes...
- ...est nature à faire baisser la consommation ou même la qualité des produits ? Et à cette question, nouvelle taxe sur le sucre et l'alcool, la santé publique sert-elle de variable d'ajustement face au déficit ? Vous dites oui à 80%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Emma Gallif, il est avec nous, déléguée générale de Brasseurs de France, merci d'avoir accepté notre invitation, bonjour.
- Bonsoir.
- Bonjour.
- Philippe Biger, est-ce que finalement toutes ces propositions ne sont pas des mesures uniquement politiques ? Oui, mais, alors, je vais répondre rapidement et je ne voudrais pas que vous ayez l'impression que j'évacue ce problème passionnant, c'est le fait que, à partir du moment où on me démontre que les sodas, le sucre et le deuxième élément que vous évoquiez, les sodas et le sucre...
- Et la bière.
- Et la bière, bien sûr, la bière, je la laisse de côté, parce que j'aime ça, c'est ça ? Peut être dangereux pour la santé, dès lors qu'on me le démontre, et dès lors que ça respecte la liberté individuelle, eh bien, je constate qu'on ne peut pas incriminer les taxes et leur reprocher de diminuer une consommation qui est préjudiciable à la santé humaine.
- Mickaël Saloune.
- Alors, il y a déjà une taxe sur certains produits sucrés, depuis 2018, qui n'a pas fait baisser la consommation de produits sucrés.
- Donc, elles...
Transcription générée par IA
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Chronique:
Belattar, El Guerrab : la délégation française au Maroc est-elle une nouvelle transgression de Macron ?
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