Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Judith Belair.
- Et nous sommes avec Bruno Pommard qui est ancien policier du RAID, maire de la commune de Bellefloue-dans-l'Aude, Françoise de Goye, éditorialiste chez Sud Radio et pas que puisqu'elle est conseillère en communication politique de l'Aïkanté, policier à la direction de la coopération internationale du ministère de l'Intérieur.
- Et c'est le coup de projecteur des Vraies Voix.
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des Vraies Voix.
- La dissolution a apporté davantage de divisions à l'Assemblée que de solutions pour les Français.
- Ce sont les mots du président Emmanuel Macron hier soir lors de ses voeux 2025.
- Il a donc reconnu que sa décision de dissolution avait conduit à plus d'instabilité que de sérénité, un choix qu'il assume pleinement.
- En décembre, il avait déjà admis que cette décision avait été mal perçue.
- Pour 2025, il appelle à un ressaisissement collectif pour restaurer la stabilité en insistant sur l'unité et la solidarité des Français, comme l'ont montré leurs mobilités.
- La stabilisation pour les JO et la réouverture de Notre-Dame, soulignant que l'impossible n'est pas français.
- Alors on vous pose la question, à vous les auditeurs, sur X.
- Pour vous, qu'est-ce que c'est ce méa culpa d'Emmanuel Macron ? Est-ce que c'est crédible ? Est-ce que c'est un progrès ? Un mensonge ? Ou est-ce que ça ne change rien ? Alors vous votez un mensonge à 69%, ça ne change rien à 29%.
- Et puis un petit 1% pour c'est crédible et un progrès.
- Alors pour en parler avec nous, nous sommes avec Jean Petot qui est politologue.
- Bonsoir Jean Petot.
- Bonsoir.
- Bienvenue, bonne année à vous.
- Bonne année aussi, bonne année.
- Merci.
- Alors Jean, du coup, qu'est-ce que vous en pensez vous, tout bonnement, de ce méa culpa ? Est-ce que vous pensez que c'est sincère et que ça va changer quelque chose ? Oui, ce n'est pas que je ne peux pas répondre à la question, c'est que je vous propose de remonter quelques secondes en arrière par rapport au passage que vous avez lu.
- Quand il dit qu'il faut reconnaître que cette dissolution a prévoqué plus d'instabilité que de sérénité à l'Assemblée nationale, juste avant il dit « pour l'heure, il faut reconnaître ».
- Alors ce « pour l'heure » est assez étonnant parce que qu'est-ce que ça voudrait dire ? C'est-à-dire qu'aujourd'hui, comme on dit, force est de constater qu'il y a de l'instabilité, mais ça pourrait changer.
- C'est-à-dire que ça c'est le constat au 31 décembre à 20h et des poussières.
- Comme si, dans un futur plus ou moins proche, cette instabilité allait s'effacer au profit davantage de sérénité.
- Ça c'est assez étonnant, je trouve, comme formulation.
- Emmanuel Macron, on peut lui faire beaucoup de reproches, mais il a quand même, je crois, encore le sens exact des mots qu'il prononce.
- Et ce « pour l'heure », à mon sens, est le petit détail de trop qui...
Transcription générée par IA