Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- À un moment donné, il faut faire péter la coupe 4 minutes, parce que sinon, les agriculteurs ne vont pas s'en relever.
- Il n'y a pas de menace, il y a une forme de cri de détresse, il y a une alarme qui est activée.
- Nos agriculteurs n'arrivent plus à vivre dignement dans leur travail.
- On leur impose de mettre 4% de leur terre en jachère, alors que l'Ukraine nous importe des denrées dans des proportions que nous n'avons jamais vues.
- Si on veut être les plus beaux du monde, les plus verts du monde, et qu'on apporte notre nourriture de l'étranger, ça n'a absolument aucun intérêt.
- Et c'est au Président de la République de le faire, parce que le ministre, depuis des mois, se débat avec cette mesure, sans résultat.
- Le Premier ministre recevait donc les syndicats agricoles aujourd'hui, rencontre un fort enjeu après un an de colère, et à la veille de sa déclaration de politique générale, Philippe.
- Alors parlons vrai, est-ce que vous craignez une nouvelle crise agricole, pile un an après la précédente ? Et à cette question, rencontre Bayron, syndicats agricoles.
- Y a-t-il une sortie de crise possible avec les agriculteurs ? Vous dites non à 85%, vous voulez réagir, le 0826-300-300.
- Et on va voir si notre invité est un peu plus optimiste, Patrick Bénézy est avec nous, vice-président de la FNSEA.
- Merci d'avoir accepté notre invitation, bonsoir.
- Philippe Bilger.
- En fait, ce qui est constant, c'est les doléances, les attentes, et parfois même le désespoir des agriculteurs.
- Deuxième élément, ils en ont assez.
- Si vous m'autorisez une familiarité, d'être baladé, entre guillemets, avec des promesses, des engagements qui ne sont pas réellement tenus, alors que je croyais l'inverse il y a quelques jours, et nous avions eu un représentant agricole qui était venu nous dire qu'en réalité, rien n'avait été fait.
- Troisième et dernière observation, au fond, j'espère presque que François Bayrou, qui les a reçus, va tenir les promesses de Gabriel Attal.
- Faites-en ce que vous vous rappelez sur ces bottes de paille.
- En tout cas, on ne peut plus les décevoir.
- François Sdevoie.
- C'est vrai que je pense que le profil de Bayrou est quand même déjà un plus.
- Éric Michel Barnier a négocié à Bruxelles, mais Bayrou, c'est un vrai paysan.
- C'est un agriculteur.
- Il se définit lui-même, il élève des cheveux, son père Caliste.
- Des chevaux, pas des chevaux.
- Caliste, son père est mort sur un tracteur, je crois que c'est une charrette de foin.
- Donc, quand il était jeune, il est devenu sous-interdit.
- Donc, il sait ce que souffrir veut dire.
- Bayrou, il sait ce qu'est l'agriculture.
- Après, est-ce que ça suffit ? Je ne sais pas.
- C'est ça le problème.
- C'est que les agriculteurs n'ont pas besoin, ils ont besoin de symboles.
- C'est-à-dire que si on en fait la grande cause nationale, le grand combat national, c'est une chose.
- Mais c'est très important...
Transcription générée par IA