Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- J'ai le sentiment que dans tous les pays du monde occidental, on a aujourd'hui un grand vent de liberté qui se lève.
- Un vent de liberté économique, mais pas seulement. La liberté d'expression, vous voyez que c'est un sujet qui est en train de se poser.
- On observe qu'en ce moment, il y a un bras de fer entre l'Union européenne et les Etats-Unis.
- Nous sommes nous à l'heure de la soumission ou à l'heure du diktat. Nous sommes nous à l'heure de la vassalisation.
- Aimer le patriotisme de Donald Trump, ça ne veut pas dire être le vassal des Etats-Unis d'Amérique.
- Et on nous fixe des objectifs, 5% en matière de défense, et on voit bien que ça marche.
- Il faut garder en vue cette idée de l'indépendance française.
- Et donc la cérémonie d'investiture de Donald Trump se tiendra.
- C'est tenu en présence de l'italienne Giorgia Meloni, des Français Éric Zemmour ou Marion Maréchal.
- Même le chef de l'extrême droite britannique.
- C'est invité contrairement au Premier ministre travailliste.
- Alors parlons vrai. Est-ce que près d'un demi-siècle après l'élection de Reagan, la réélection de Trump va causer une seconde révolution conservatrice des deux côtés de l'Atlantique ? Et à cette question, Meloni, Zemmour, Alliot, les invités de Trump sont-ils un message à l'Europe ? Vous dites oui à 90%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et on retrouve Olivier Piton, avocat à Paris et Washington, et ancien député suppléant des Français d'Amérique du Nord.
- Merci de votre retour. C'est votre deuxième mandat.
- C'est comme Trump.
- C'est son comeback.
- Et renouvelable.
- Et renouvelable, oui.
- On revient justement sur cette question. Est-ce que finalement, toutes ces invitations de la droite radicale envoient un message à l'Europe ? Olivier Piton.
- Oui, incontestablement. Le choix des invités parlant, il s'agit...
- Alors Emmanuel Macron avait parlé d'intention à le réactionnaire. Sans aller vers ces mots-là, on sent bien qu'il y a de toute façon une convergence idéologique.
- Et il y a surtout... Ce qui me frappe, c'est que...
- Il y a une convergence idéologique assumée.
- Contrairement à l'habitude, on avait toujours cette impression que la droite avait toujours un peu de mal à s'assumer en tant que telle.
- Là, en l'occurrence, sous l'égide de Donald Trump, on sent qu'elle est, en tout cas, une certaine droite.
- On aura peut-être l'occasion de la définir. Mais en tout cas, une certaine droite, celle qui idéologiquement se sent proche de Donald Trump, est invitée, l'assume, le dit.
- Et effectivement, une révolution...
- Peut-être...
- Une deuxième révolution est en train de se mettre en place, en tout cas aux États-Unis. C'est ce qu'on va voir dans les mois qui viennent.
- Je trouve ça... D'abord, sur le parallélisme d'efforts, vous avez raison, Cécile, de signifier que le Premier ministre britannique n'est pas là.
- Mais jamais un officiel n'est invité. En réalité, Mélanie, c'est Mélanie et Orban. Ça fait partie des chefs d'État. Mais il n'y...
Transcription générée par IA