Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- La crise entre la France et l'Algérie est tellement profonde, tellement grave, qu'on en est à Paris à examiner les mesures de riposte et de sanctions contre le régime algérien.
- Le ministre de l'Intérieur juge à ce stade que la meilleure solution passerait quand même par l'échelon européen pour sortir d'un face-à-face mortifère entre la France et l'Algérie.
- La France accuse l'Algérie d'avoir emprisonné de manière injuste un auteur dont les œuvres sont saluées par les cercles intellectuels parisiens pour leur critique incisive de l'islam et du gouvernement algérien.
- Il y a notamment un accord de 2013, qui est un accord gouvernemental qui permet à ceux qui ont un passeport officiel, un passeport diplomatique algérien, il y en a des milliers, qui peuvent venir en France sans visa pour pouvoir circuler librement.
- Nouvelle donc tension entre Alger et Paris. L'ambassadeur de France a été convoqué à Alger dans un communiqué.
- Le gouvernement algérien affirme que ces ressortissants subiraient des traitements provocateurs, dégradants et discriminatoires à leur arrivée dans les aéroports parisiens.
- Alors parlons vrai, est-ce que la tension va continuer à monter ou va-t-elle finir par baisser entre Paris et Alger ? Et à cette question, sommes-nous dans une crise diplomatique grave avec l'Algérie ? Vous dites oui à 81%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Philippe Bilger, est-ce qu'on a l'impression que l'Algérie cherche des justificatifs justement à se monter contre...
- contre la France ? En tout cas, il est clair que superficiellement, elle n'hésite pas à humilier la France en permanence avec cette... l'ambassadeur qui est rappelé, vous venez de le dire, pour discuter avec le président Tebboune.
- Moi, trois observations très rapides. D'abord, je n'exclus pas qu'il puisse y avoir des conversations de haut niveau, officieuses, dont...
- que nous ne pouvons évidemment pas connaître. Deuxième élément, l'Algérie, on sait parfaitement que l'Algérie, pour l'instant, n'a qu'une envie, c'est de battre en brèche le pouvoir français, et qu'apparemment, celui-ci, qu'il constate, ne semble pas réagir. C'est étonnant. Troisième élément, c'est le fait qu'en réalité, on connaît les moyens qui pourraient...
- être mis en œuvre. L'ambassadeur de Riancourt, ou... Il y a des articles de tous les gens qui connaissent les énonces, les visas, l'aide au développement, et d'autres choses.
- On ne les met pas en œuvre. Alors, voilà. Et c'est un tableau que les Français ne comprennent plus vraiment.
- Françoise Legois. Oui. Alors, tout ce qui a mis le feu aux poudres, bien sûr, et qui a aggravé, c'est bien sûr la question du Sahara occidental.
- Bien sûr, avec cette guerre, il ne faut quand même jamais oublier la haine que se voue le Maroc et l'Algérie.
- On en est même à un niveau, maintenant, où quasiment... En plus, le Maroc est le premier à avoir ouvert une ligne directe, vous savez, avec Israël.
- Et ça, c'est tous les jours dans les journaux algériens. On oublie aussi que le président Thieboune, c'est-à-dire...
Transcription générée par IA