Nos débats : Doit-on taxer les grandes fortunes pour la transition écologique ?/ Faut-il repousser l’interdiction de location des passoires thermiques ?
Les invités
Toute l'actualité de la journée décryptée par les vraies voix. Politique et faits de société sont décortiqués par les Vraies voix, les invités et les auditeurs. Retrouvez "Les vraies voix" du lundi au vendredi de 17h à 19h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Vous savez qu'au bout d'un an, on est un couple quand même, vous savez ça ?"
Cécile de Ménibus : C'est comme un éternel recommencement mais ça n'est jamais la même chose. Ca va Philippe David ?
Philippe David : Ca va très bien et vous ?
Cécile de Ménibus : Oui, j'ai l'impression de vous voir tous les jours. Ca tombe bien parce que je vous vois tous les jours.
Philippe David : Mais c'est pas "Just an illusion" comme chantait Imagination, il y a 41 ans, c'est pour 42 ans.
Cécile de Ménibus : Vous savez qu'au bout d'un an, on est un couple quand même, vous savez ça ? (Chaste.) Mais on est un couple en tout cas.
Philippe Bilger : Au bout d'un an, on a le droit de séparer à table.
Cécile de Ménibus : Ah oui, effectivement, on a le droit d'être séparés à table, donc si vous pouviez vous mettre au fond. Bienvenue dans les vraies voies Sud Radio, on est ravi de vous retrouver encore aujourd'hui, c'est mercredi, 0826 300 300, c'est le numéro de téléphone bien entendu que vous devez utiliser à bon escient, on vous entend monsieur Dartigolles s'il vous plaît. Vous êtes bien entendu les bienvenus dans cette belle maison Sud Radio, cette plateforme de débats et d'opinions. Allez, au sommaire de cette émission, on va aller vite, 17h30 pour le grand débat, taxer les grandes fortunes pour financer la transition écologique, c'est l'idée du chef des députés Modem et d'un député communiste dans un rapport sur la hausse des inégalités du patrimoine.
Philippe David : Oui, selon eux, 92% du patrimoine brut est détenu par la moitié des ménages les plus riches, d'où l'idée d'une taxe au niveau européen, objectif prélevé 150 milliards d'euros sur 30 ans aux 10% les plus riches. Vous êtes d'accord ? C'est aux plus riches de payer ou c'est à tout le monde de payer parce que vous pensez qu'ils risquent de partir par exemple en Suisse ? Appelez-nous au 0826 300 300.
Cécile de Ménibus : Et le coup de projecteur des vraies voies à 18h30. Faut-il repousser à plus tard l'interdiction de louer des passoires thermiques ? En tout cas, Bruno Le Maire le proposait hier mais plusieurs députés macronistes ne sont pas d'accord. Finalement, le ministre de l'économie fait un petit peu marche arrière aujourd'hui, l'interdiction doit entrer en vigueur en 2025 pour les logements classés G puis 2028 pour ceux classés F Philippe.
Philippe David : Il ne faut pas renvoyer à la Saint-Glinglin, vous pouvez chercher la date sur lequel André a répondu la présidente de l'Assemblée. D'un côté, ce serait pas mal pour les petits propriétaires qui n'ont toujours pas les moyens de faire les travaux. Faut-il les obliger ? Vous êtes petits propriétaires. C'est une charge trop importante pour vous. Appelez-nous, venez témoigner au 0826 300 300.
"Votre T-shirt Amour m'a mis dans l'ambiance."
Cécile de Ménibus : Et donc cette question des jours, doit-on taxer les grandes fortunes pour la transition écologique ? Pour l'instant, vous dites oui à 64%. Vous souhaitez la bienvenue, c'est les vraies voies. SUDRADIO jusqu'à 19h. Et nos vraies voix qui ricanent déjà, j'aime beaucoup. Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole. Bonsoir mon Philippe.
Philippe Bilger : Bonsoir, ma cher Cécille. Bonsoir Philippe. (Il n'a pas dit cher, hein ?) Non, je ne veux pas laisser payer à d'autres. Il y a une tension, c'est des belles lignes. Très net, très net. Mais j'ai eu la chance de le voir beaucoup aujourd'hui, déjà, ma chère Cécile. (Vous êtes rassasié, Philippe ?) Oui, j'ai eu mon compte.
Philippe David : Ça peut être mal interprété.
Cécile de Ménibus : Olivier Dartigolles, chroniqueur politique. Bonsoir Olivier.
Olivier Dartigolles : Présent, bonsoir les deux voix.
Cécile de Ménibus : Comment allez-vous Olivier ? (Très bien.) Vous êtes en forme. Ça se voit, on vous entend cette fois. Si vous n'êtes pas endormi sur votre micro, c'est bien. (Oui, j'ai récapoté.) Michaël Sadoun, chroniqueur et consultant. Bonsoir, Michael.
Michaël Sadoun : Bonsoir les deux voix. (Comment ça va, Michael ?) Ça va très bien. Votre T-shirt Amour m'a mis dans l'ambiance.
Cécile de Ménibus : C'est pour vous. C'est pour vous. On envoie de l'amour aujourd'hui. (Exactement.) Non, profitez pas pour regarder mon T-shirt Dartigolles. Vous l'avez lu une fois, c'est bon. Maintenant vous arrêtez.
Michaël Sadoun : Il vit très lentement.
Philippe David : Il va passer pour un voyeur, maintenant.
Philippe Bilger : Difficile de ne pas le voir.
"Doit-on taxer les grandes fortunes pour la transition écologique ?"
Cécile de Ménibus :Oui, je sais, monsieur Bilger, je sais. En même temps, c'est fait pour ça. (C'est bien de le reconnaître.) Dans un instant, Romain sera avec nous de Bordeaux. Mais tout de suite, vous savez, vous nous laissez de Bordeaux. Vous laissez des messages…Ok Olivier Dartigolles, vous voulez jouer à ça, alors attention. Jusqu'à 19h. Attention. Allez, vous laissez des messages au 0826-300-300. Et merci de le faire. On vous écoute.
Invité : Oui, bonjour. C'est Esthényme. Le problème du logement, il faut le voir autrement. Parce que je constate, il y a 20 millions de célibataires. Ça fait qu'ils vous multiplient par deux le nombre de logements. Bon, déjà, le problème c'est l'hiver. J'en suis. Il n'y a pas de souci. Quand on part à Marseille, dans le quartier de Saint Yves, tu m'as le logement. C'est que les familles font trop de gosses. Quand vous vivez à 7 ou 8 dans les trois pièces, évidemment, c'est la faute des autres. C'est la faute du pays. C'est pour ça qu'il y a de la violence dans le pays. Il faut contrôler les naissances. Je le dis 100 fois. Les personnes ne peuvent pas parler. Le sujet est tabou. Et à côté de ça, on propose toujours des allocations à Coco, à des parents qui n'ont pas les moyens de nourrir de gosses. Ils en font 4,5 (…)