Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le coup de cœur des libraires. Valérie Expert, Gérard Collard.
- Alors, bonjour Gérard. Vous êtes en jaune. Pour ceux qui nous suivent, ça veut dire que vous êtes de bonne humeur.
- Absolument. C'est le printemps bientôt et tout. La vie est belle. Mais alors, je voudrais quand même dire un truc.
- On nous dit que l'inflation est en baisse. Non, l'inflation n'est pas en baisse. La preuve, le navet est en hausse. Mais incroyable.
- Vous vous intéressez au navet ? Oui, je m'intéresse au navet. Alors, il y a le nouveau Yann Moix qui vient de sortir chez Mercure de France qui s'appelle Apnée.
- Ça, c'est clair que quand vous lisez une histoire en alexandra, subaquatique en alexandra.
- Donc, pour en revenir à l'inflation et au prix du navet. Alors, le Yann Moix, c'est une sorte de navet de luxe.
- C'est en vente dans la grande épicerie chez Au Bon Marché. J'ai fait le rapport prix-poids.
- Et ça nous donne du 139,33 euros au kilo. Vous imaginez le prix du navet.
- Vous avez divisé le nombre de pages par le prix ? Le poids par le prix.
- Ça fait du 139,33. Il faut faire quelque chose. Enfin, je veux dire, c'est le ministère de l'économie. Il n'y a pas de la fraude ou quelque chose.
- Bon, ça fait longtemps que vous n'aviez pas eu de coup de gueule. Je me souviens de parler des chiffres, des livres qu'on aime.
- Si ce n'était pas pour rire. Parce que l'alexandra, il faut quand même se le farcir. Donc, ça lui a fait plaisir.
- Mais vous n'êtes pas obligé n'importe comment de payer un truc à 139,33.
- Mais il ne vaut pas 139 euros.
- Non, mais dans la réalité...
- Rapporté au kilo.
- Donc, c'est quand même le navet le plus cher de l'année, je pense.
- Voilà, vous l'avez mis en vitrine chez vous, dans une vitrine rose.
- Oui, on s'est fait un plaisir.
- Alors, on voulait peut-être dire un mot. Vous aviez dit que vous en reparleriez avec vos mots du Zoé Brisby.
- Hollywood Land.
- Hollywood Land, oui.
- C'est absolument bon. Alors déjà, nous, on est des adeptes forcenés de Zoé Brisby.
- Parce qu'elle a cet art de nous détendre, ce qui est quand même pour moi, quand même à la base.
- C'est-à-dire que quand je lis quelque chose, j'essaye de ne pas m'ennuyer.
- Et puis, de nous apprendre plein de choses.
- Et ça fait le troisième bouquin.
- Elle écrit sur la condition des femmes aux Etats-Unis.
- Vous dites condition des femmes.
- Oui, oui, mais ce n'est pas des pamphlets.
- Non, non, mais ça décrit les femmes dans une certaine époque.
- Et là, elle nous décrit l'histoire de cette jeune fille qui s'est suicidée en sautant du hache de Hollywood.
- C'est elle suicidée. C'est un petit peu ce qui...
- Alors, voilà, c'est ce qu'on dit.
- Mais il y a des choses quand même qui sont un peu bizarres dans l'histoire.
- Et là, elle va...
- C'est une histoire vraie.
- Oui, oui, c'est une histoire vraie.
- D'ailleurs, vous allez faire comme nous.
- On avait dit l'autre fois.
- Oui.
- On va suivre.
- On va regarder la tête de la dame, etc.
- Et c'est une comédienne très douée, c'est-à-dire que...
- Comédienne de théâtre, mais qui est attirée par les feux d'Hollywood, comme beaucoup.
- On est plein dans Hollywood.
- Elle veut être vedette.
- Elle veut partager sa passion.
- Mais pour elle, elle continue à faire du théâtre au cinéma.
- Et là, vous allez être plongée dans les coulisses d'Hollywood.
- C'est un monsieur, comment il s'appelait ? Epstein ? Enfin, le scénariste, le producteur.
- C'est-à-dire que...
- On profite des femmes sexuellement, on les utilise.
- Oui, et les femmes, pour réussir aussi, le faisaient, acceptaient ça.
- On découvre les starlets, l'origine des starlets.
- C'est quand même incroyable, les starlets.
- C'est-à-dire qu'en fait, elles n'étaient que des corps.
- Et elles surfaient à faire la pub des films.
- Mais c'est surtout un roman.
- Une fois que vous le commencez, vous ne le lâchez plus.
- Il y a tout.
- Il y a de la tendresse.
- Il y a du suspense.
- Et puis l'histoire.
- Vous apprenez vraiment beaucoup de choses sur Hollywood.
- Sur les fêtes grandioses.
- Vous avez beau le...
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