Retranscription des premières minutes du podcast :
- L'Heure Libre, Sud Radio, parlons vrai.
- Bonjour à tous et bienvenue dans L'Heure Libre, une heure de décryptage de l'actualité des faits de société, une heure en compagnie de Jean-Marie Bordry, la voix qui vous accompagne le week-end, bonjour.
- Victor Lefebvre également, journaliste spécialiste d'investigation.
- Bonjour Stéphane.
- Dans la dernière partie de l'émission, on va revenir sur le débat de mardi soir qui opposait Kamala Harris à Donald Trump dans la course à la Maison Blanche.
- Les choses ont été plus compliquées qu'attendues pour l'ancien président Trump et les observateurs commencent à donner la victoire à Kamala Harris.
- Kamala Harris a-t-elle réussi à renverser les pronostics ? C'est la question que nous nous poserons tout à l'heure.
- Mais nous parlerons aussi dans un instant avec Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l'homme, et Pierre Gentillet, avocat au barreau de Paris, des projets concernant l'immigration que le nouveau Premier ministre Michel Barnier entend mettre sur la table.
- Le début d'une reprise en main, élément d'explication dans un instant.
- Mais tout de suite, je me tourne vers vous Victor Lefebvre, vous tenez notre agenda judiciaire et vous suivez le procès dit des viols de Mazan.
- Et cette semaine a également été marquée par d'autres condamnations, on commence par celle-ci.
- Oui, il y a eu deux décisions de justice importantes cette semaine.
- Ce mardi d'abord Tariq Ramadan, le politologue, prédicateur islamiste qui a été reconnu coupable de viol par la cour de justice de Genève et condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme pour des faits qui remontent à octobre.
- En octobre 2008, dans un hôtel de Genève.
- Et par ailleurs aussi deux femmes, Amandine Roy et Natacha Ray, qui devront payer elles 8000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron et 5000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux.
- Les deux femmes avaient propagé sur internet...
- Donc c'est bien deux personnes différentes.
- Exactement, c'est deux personnes différentes, tout à fait.
- Et donc les deux femmes avaient propagé sur internet en 2021 la rumeur selon laquelle Brigitte Macron était une femme transgenre.
- Elles ont été condamnées donc ce jeudi par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation.
- Merci Victor.
- Alors revenons au procès des viols de Mazan.
- Il y a eu une petite phrase prononcée par un des avocats de Dominique Pellicot.
- Je rappelle que c'est l'accusé principal qui aurait fait abuser de sa femme sous l'emprise de drogue.
- Qui a beaucoup fait réagir.
- Maître de Palma a dit, je cite, « Il y a viol et viol. Sans l'intention de le commettre, il n'y a pas viol. » Une phrase pas très heureuse.
- Une phrase qui a été très, on peut le comprendre évidemment, très mal perçue par les avocats.
- Au cas de la principale victime, Gisèle Pellicot.
- Et donc c'est une ligne de défense qui est empruntée par Guillaume de Palma.
- Qui représente lui six accusés dans ce procès.
- Donc à Mazan, au tribunal correctionnel d'Avignon.
- Et c'est une ligne de...
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