Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin week-end, l'info éco plus, Didier Testo.
- Bonjour Didier. Bonjour Jean-Marie.
- Fondateur de la Bourse et la Vie TV, Didier, vous nous parlez de nuages sombres ce matin, des nuages sombres à l'horizon sur le marché des matières premières.
- Oui, quand on parle des marchés financiers, il y a la Bourse, les actions, les obligations, des indices comme le 40 à Paris par exemple.
- Il y a aussi ce qui se passe sur le marché des matières premières, ce que les anglo-saxons appellent les commodities.
- Vous n'êtes pas sans savoir que même si la transition énergétique est en route, ici comme ailleurs, nous avons toujours besoin de pétrole.
- Regardez ce qui se passe sur le marché pétrolier, il est toujours intéressant.
- A la pompe, les Français ont pu constater qu'en cette rentrée, les prix étaient plutôt sympathiques.
- Mais c'est au niveau mondial qu'il faut aller voir ça et c'est un mouvement long qui est en cours.
- Un graphique montre par exemple qu'après un pic en 2017, malgré des oscillations assez importantes, c'est vers le bas que se dessine cette courbe.
- Cela veut dire tout simplement que le sentiment des investisseurs à l'égard du pétrole, il est même pire qu'au plus fort de la crise financière mondiale, ou celle de la crise des dettes souveraines en 2011, ou celle liée au confinement du Covid.
- Cela crée donc un décalage frappant entre ces marchés financiers, je vous parlais des actions par exemple, qui se portent plutôt bien, et ce qui se dit sur le marché pétrolier.
- Eux disent qu'une récession dure pourrait se produire.
- Alors concernant ces marchés, l'Agence internationale de l'énergie a réduit de 70 000 barils par jour, c'est à peu près 7,2%.
- Sa prévision de croissance demande pétrole pour 2024, parce que l'agence basée à Paris a cité notamment le ralentissement de la demande chinoise comme principal facteur de croissance plus faible de cette demande.
- On a un autre signal négatif Didier, ce que regardent d'ailleurs de près les investisseurs.
- Cela concerne les taux d'intérêt à 10 ans.
- On parle d'une inversion, vous allez nous expliquer ce que c'est.
- Inversion de la courbe des taux, et ce serait un élément parmi d'autres qui serait surveillé de près.
- Aux Etats-Unis, pour l'instant, malgré ce sentiment sur le pétrole, personne n'envisage une récession dure.
- Mais là aussi, ces graphiques montrent, que l'inversion de la courbe des taux d'intérêt, là je vous parle du taux d'intérêt à 10 ans, le plus suivi, et du taux d'intérêt à 3 mois, on retrouve une situation similaire à celle de 1929, pour les plus anciens qui nous écoutent, celle de la crise financière mondiale.
- Quand on parle d'inversion de la courbe des taux, ça veut dire que les investisseurs exigent un rendement plus important à court terme qu'à long terme, ce qui n'est pas une situation normale, parce que quand vous prêtez de l'argent, logiquement, le risque est plus important à long terme qu'à court terme.
- Pour les spécialistes...
Transcription générée par IA