Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin week-end, l'info éco plus, Didier Testo.
- Bonjour Didier. Bonjour Jean-Marie.
- Fondateur de la Bourse et la Vite TV, l'actualité de l'économie sur une semaine.
- Cette fois-ci vous nous emmenez en Allemagne. L'économie allemande va mal, ça se confirme.
- Alors quand vous avez 20% de la création de valeur industrielle en Allemagne qui est menacée, oui.
- C'est une étude publiée par l'association patronale BDI, avec un pays qui est soumis à une pression de plus en plus forte qui devrait, selon cette organisation, être un signal d'alarme pour des réformes ou des investissements urgents.
- Les principaux problèmes de l'Allemagne, selon cette organisation, sont les prix élevés de l'énergie, la pénurie de main-d'oeuvre, bureaucratie excessive, un manque d'investissement, des impôts élevés.
- Changez le mot Allemagne avec France, tiens. Nous sommes pas loin de ce même constat.
- Selon cette étude, avec le Boston Consulting Group et l'Institut économique allemand IW, d'ici 2030, des investissements supplémentaires de 1,4 billion d'euros, donc c'est 10 puissance 18.
- C'est énorme.
- Devraient être faits, sinon le risque de désindustrialisation, avec l'abandon de silencieux de nombreuses entreprises de taille moyenne, augmente continuellement.
- Il s'est déjà matérialisé, c'est ce qu'a dit le président de cette association, Siegfried Russrum.
- Restaurer notre compétitivité, c'est la tâche la plus urgente des années à venir.
- C'est Michael Bruegel, le responsable de l'Europe centrale au Boston Consulting Group, qui a été cité cette fois par l'agence Rotter avec la sortie de Covid, la guerre en Ukraine, le gaz russe moins abondant.
- Piliers de l'économie allemande, cela a changé la donne pour cette économie.
- Donc l'Allemagne s'inquiète à tel point, Didier, que c'est le géant automobile Volkswagen qui avertit lui-même sur une fermeture possible d'usines historiques.
- Alors oui, le groupe envisage des fermetures d'usines sans précédent en Allemagne, prévoyant ainsi une confrontation avec les puissants syndicats.
- L'industrie la plus importante du pays se bat pour son avenir, tout simplement, face à des constructeurs chinois conquérants.
- Objectif du groupe, tripler sa marge opérationnelle à 6% en 2026, pour vous dire, en 2024.
- En 2024, on était à moins de 2%.
- Cette fermeture serait la première en Allemagne depuis les 87 ans d'histoire de l'entreprise.
- Selon Olivier Blum, le président du directoire de Volkswagen, l'environnement économique est devenu encore plus difficile.
- Des nouveaux acteurs font leur apparition en Europe.
- Il ajoute, l'Allemagne en tant que place économique perd encore du terrain en termes de compétitivité.
- Toujours ce sujet central de compétitivité, ce qu'évoquait la semaine dernière Mario Draghi, et on en parlait ici même, hausse des coûts de logistique, de l'énergie, de la main d'oeuvre.
- La rentabilité de Volkswagen est plus difficile à accroître.
- On était même à 2,3% au premier semestre, contre 3,8% il y a un an.
- Et puis même en Chine, ça fonctionne moins bien pour Volkswagen, et les Chinois qui sont eux à 11% de ce marché européen.
- Volkswagen emploie 655 000 salariés dans le monde, près de 300 000 en Allemagne.
- Si les fermetures se concrétisaient,...
Transcription générée par IA