Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin week-end, l'info éco plus, Didier Teston.
- Bonjour Didier. Bonjour Jean-Marie.
- Fondateur de la Bourse et la Vie TV.
- Cette semaine Didier, votre attention a été retenue par des interventions de banquiers centraux.
- Sur l'état de nos économies, deux banquiers centraux qui prennent la parole.
- L'un qui s'inquiète et l'autre qui tente de rassurer.
- Voilà, alors la première c'est l'intervention celle de Christine Lagarde, la présidente de la Banque Centrale Européenne.
- C'était un discours au FMI Washington, Fonds Monétaire International.
- Alors, l'économie mondiale est confrontée à des tensions comparables aux pressions qui ont conduit au nationalisme économique et à l'effondrement du commerce mondial dans les années 20 et finalement à la Grande Dépression, c'est ce qu'elle dit.
- Pour elle, nous avons fait face à la pire pandémie depuis les années 20, au pire conflit en Europe depuis les années 40 et au pire choc énergétique depuis les années 70.
- Elle ajoute que ces perturbations, combinées à des facteurs tels que les problèmes de chaînes d'approvisionnement, on a eu l'occasion de parler des sujets de logistique, avaient modifié de manière durable l'activité.
- Alors, elle a adressé plusieurs parallèles entre les deux années 20, les années 1920 et 2020.
- Alors que la politique monétaire des années 1920 avait plutôt aggravé la situation, avec l'adhésion à l'étalon or qui a poussé des économies vers la déflation et les crises bancaires, nous sommes aujourd'hui mieux placés que nos prédécesseurs pour faire face à ces changements structurels.
- C'est en tout cas ce qu'elle a souligné.
- Les outils dont disposent les banques centrales pour préserver la stabilité des prix se sont révélés efficaces.
- C'est son discours.
- Alors, certains pourront lui rétorquer tout de même que cette politique monétaire a aussi créé une bulle de dette publique et privée inédite dans l'histoire économique.
- Et justement, au sujet de la dette, Didier, le gouverneur de la Banque de France, Christian Villeroy de Gallo, membre de la Banque centrale européenne, a essayé d'être un peu plus rassurant, on va dire ça comme ça.
- Voilà, oui, il faut rassurer les Français de la part de la Banque de France.
- C'est assez classique, c'est presque une vocation.
- C'est dans le journal La Montagne qu'il a choisi, de Clairbourg-Ferrand, de donner des indications.
- Il faut constater que notre dette ne peut continuer à croître de la sorte.
- Avec la remontée des taux d'intérêt, elle nous coûte et nous coûtera de plus en plus cher.
- Passer de près de 6% de déficit public à 3, niveau qui permettrait de stabiliser le poids de la dette par rapport au PIB, c'est ce qu'il dit, nécessiterait environ 100 milliards d'euros d'efforts.
- Et il n'est pas crédible, ni sage, d'y revenir d'ici 2027.
- Alors, il faut fixer un cap ambitieux, tenable sur 5 ans, un effort de 20 milliards par an.
- Pour lui, la priorité doit être l'action sur les dépenses publiques.
- Pour trois quarts de l'effort, c'est à peu près 15 milliards.
- Pour son estimation, notre modèle social coûte...
Transcription générée par IA