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Quelles conséquences économiques après le discours de Michel Barnier ?


Quelles conséquences économiques après le discours de Michel Barnier ?

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, le grand matin week-end, l'info éco plus, Didier Testo.
- Bonjour Didier. Bonjour Jean-Marie.
- Fondateur de la Bourse et la Vie TV, cette semaine, Michel Barnier, le Premier ministre, s'est exprimé.
- On revient sur les conséquences sur notre économie des déclarations de Michel Barnier, tant sur les impôts que le reste.
- Alors il faut d'abord rappeler comment ça s'est passé, puisque les discussions budgétaires entre un ministre du budget et ses ministres, qui se tiennent classiquement au mois de mai-juin, eh bien, elles ont été tout simplement interrompues par la dissolution, les élections.
- Les ministres en partance, alors, ils avaient préparé leur lettre plafond.
- Et quand Michel Barnier a été nommé, sa priorité, bien évidemment, c'était la préparation de ce projet de loi de finances et un projet de loi de financement à la Sécurité sociale.
- De nouveaux arbitrages ont été faits, un budget présenté en temps record.
- Alors 5% de déficit visé contre 6,1 cette année, ce sont les éléments officiels qui ont été donnés par le gouvernement.
- Ça donne un montant du redressement dont on parle pour 2025 d'environ 60 milliards d'euros.
- Alors un tiers en matière de recettes.
- Deux tiers d'efforts sur la dépense.
- Il y aura d'efforts, notamment dépenses sociales, dépenses de santé, de retraite.
- Un effort, entre guillemets, temporaire.
- On verra sur la fiscalité des profits des plus élevés des grandes entreprises.
- Michel Barnier a d'ailleurs taclé son prédécesseur, vous l'avez entendu, Gabriel Attal, en disant qu'il était ouvert à toute idée d'économie.
- La dette, en tout cas, devrait se situer à 113% du PIB en 2024.
- Elle va continuer à monter légèrement, comme l'a annoncé le Premier ministre, en 2025.
- Et donc, l'objectif de ce gouvernement est de viser un retour.
- Sous les 3% en 2029.
- Mais à ce jour, dans ce qui a été annoncé, rien d'extraordinaire.
- Après le quoi qu'il en coûte, les Français devront faire des efforts.
- C'est un classique sous la Ve République.
- Et la non-surprise, c'est qu'augmenter les impôts, la droite le fait à chaque fois qu'elle arrive au pouvoir.
- Et c'est vrai aussi, il faut le remarquer, Didier.
- Le sujet de la maîtrise des dépenses, ça reste la clé, évidemment.
- Mais on est d'accord que l'équilibre des comptes pour l'État, ça semble très loin.
- Alors oui, parce qu'en 2023, l'aggravation des déficits avait été violente.
- Bercy a encru aux recettes qui ne sont pas venues.
- Sans économie structurelle, on peut dire que si Bruno Le Maire n'était pas parti en Suisse, il aurait eu du mal à s'expliquer sur ce laxisme budgétaire.
- Car la dépense publique s'est établie l'an dernier à 1590 milliards d'euros.
- Elle était en hausse de 3,7%.
- C'est donc le lourd fardeau dont hérite Michel Barnier.
- Vacances du pouvoir n'a pas arrangé les choses pour agir.
- Alors il a dénoncé l'illusion du tout gratuit.
- Il n'a pas pour autant proposé un choc d'économie, de dépense publique.
- Pas de rigueur.
- Répondant à Caroline Roux sur France 2 cette semaine, il a dit les...

Transcription générée par IA

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